Vive polémique après le retentissement de "One, two, three, viva l'Algérie" dans un stade au Maroc

Drapeaux du Maroc et de l'Algérie

 "One, two, three, viva l'Algérie", slogan cher aux supporteurs algériens, a été scandé lors d'un match de football du championnat marocain, disputé le week-end dernier. L'évènement a priori anodin n'est pas passé inaperçu et a suscité une vive polémique dans le pays de Mohammed VI.

Cela s'est produit, en effet, lors de la rencontre de l’IR Tanger du gardien de buts algérien Gaya Merbah face à l'Union Touarga Sports. Auteur d'une prestation de premier ordre, l'ancien portier du CR Belouizded a eu droit à une ovation de la part de la galerie de son équipe présente lors de ce match. Décisif à maintes reprises, Gaya Merbah a été pour beaucoup dans la victoire des siens qui l'ont remporté sur le score de deux buts à un.

En guise de reconnaissance et afin de remercier leur gardien, les supporteurs qui avaient assisté à la rencontre n'ont pas trouvé mieux que de reprendre à tue-tête le slogan cher aux Algériens. "One, two, three, viva l'Algérie" a bien retenti dans un stade marocain. Cette sortie n'a cependant pas été du goût de certains Marocains qui n'ont pas hésité à mener une campagne contre les supporteurs de l'IR Tanger qu'ils ont descendus en flammes sur les réseaux sociaux. L'affaire a dépassé, en effet, son cadre sportif et a pris des dimensions purement politiques.

Descendu en flammes à cause de l'Algérie, l'IR Tanger réagit

Le club a eu également droit à d'acerbes critiques à tel point qu'il a été accusé tout simplement de haute trahison et de manque de patriotisme. La direction du club de l'IRT a d'ailleurs réagi à ces attaques en publiant un communiqué dans lequel il a tenté de se défendre. Tout en dénonçant une "campagne de déstabilisation", l’IR Tanger a menacé de saisir la justice contre les commanditaires et les auteurs de ces attaques. Ne s'arrêtant cependant pas là, le club est allé jusqu'à jurer son allégeance au roi et réitéré son alignement et son attachement sans ambages aux positions du Maroc.

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