En France, les pauses pour rompre le jeûne du Ramadan interdites

Fédération française de football - FFF - Rupture du jeûne - Ramadan

Depuis le 11 mars jusqu'au 9 avril, les musulmans observent le jeûne du ramadan à travers le monde entier. Et comme chaque année, le ramadan soulève la question de la compatibilité du jeûne avec le sport de haut niveau, particulièrement dans le football.

En France, la question des pauses pour rompre le jeûne pendant les matchs revient au-devant de la scène. La Fédération française de football (FFF) a maintenu sa décision que les pauses pour rompre le jeûne du Ramadan sont interdites. Et ce, que ce soit dans les matchs amateurs ou professionnels. Cette décision, justifiée par le respect des principes de laïcité et de neutralité, suscite toutefois, la controverse.

La FFF se base sur ses statuts (article 1.1) et son code éthique pour étayer son interdiction. Selon l'instance, autoriser des pauses pour le Ramadan reviendrait à enfreindre le principe de neutralité et pourrait être assimilé à un acte de prosélytisme. Mais contrairement à la France, certains pays d'Europe autorisent des pauses pour la rupture du jeûne durant le Ramadan. C'est le cas en Angleterre, en Allemagne et aux Pays-Bas. Cette différence de traitement nourrit la polémique et soulève des questions d'équité et de respect des convictions individuelles en France.

La FFF n'accorde aucune exception aux joueurs pendant le Ramadan

La décision de la FFF a provoqué des réactions mitigées. Certains soutiennent la position de la Fédération, tandis que d'autres la jugent discriminatoire et appellent à une meilleure prise en compte de la diversité religieuse des sportifs. Il est à noter que la FFF n'accorde pas non plus d'exception aux pratiquants de la foi catholique pendant le carême, éliminant ainsi toute forme de discrimination.

Ainsi, la Fédération française de football maintient son refus des pauses pour rompre le jeûne du Ramadan pendant les matches, malgré les pressions et les appels. La FFF justifie cette position par le respect des principes de laïcité et de neutralité. Cette décision, bien que controversée, reste en accord avec les statuts et le code éthique de la Fédération.

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