Le gros mensonge sur les retraités algériens de France dévoilé

Retraités algériens - France - Pensions

Pendant des années, certains politiciens français ont propagé l'idée que des milliers de retraités algériens percevaient indûment des pensions françaises, prétendant même que certains d'entre eux étaient centenaires. Cependant, les données officielles de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) viennent contredire ces affirmations alarmistes.

Selon l’Opinion, le mythe des retraités algériens centenaires percevant frauduleusement des pensions françaises a été largement démenti par les chiffres officiels. En réalité, moins de 400 pensionnés âgés de plus de 95 ans résidant en Algérie n'ont pas pu justifier leur existence. Sur un total de 340'000 retraités algériens, seuls un peu moins de 1000 centenaires ont été recensés dans les registres de la CNAV. Ces chiffres démontrent que la fraude sociale aux allocations françaises n'est pas aussi répandue qu'on le prétendait.

Renaud Villard, directeur général de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) a indiqué que la quête effrénée de ces faux centenaires algériens percevant frauduleusement des pensions françaises s'était avérée infructueuse. « Il y avait un double fantasme », celui de croire qu’il existe « des centaines de milliers » de faux centenaires algériens et croire qu’ils percevraient, frauduleusement, des pensions françaises.

Contrôles renforcés sur les retraités algériens

Face à ces informations, le gouvernement français a décidé de renforcer les contrôles sur les retraités résidant à l'étranger, notamment en Algérie. La CNAV a entamé depuis des mois une opération de vérification de l’identité des bénéficiaires des pensions de retraite française en Algérie. De nouveaux dispositifs de contrôle ont été mis en place. En cas d'absence de réponse du retraité à la caisse de retraite pendant six mois, celui-ci sera contraint de se présenter à une banque algérienne pour vérifier son identité.

De plus, une expérimentation a été lancée concernant les retraités de plus de 95 en Algérie. 400 bénéficiaires résidant en Algérie n'ont pas pu justifier leur existence. Cependant, des doutes subsistent puisque beaucoup d'entre eux sont confrontés à des difficultés de mobilité et pourraient ne pas être en mesure de se déplacer pour se présenter aux contrôles.

À l’avenir, des solutions alternatives aux contrôles physiques contraignants pourraient être envisagées, telles que la mise en place d'un système de procuration ou l'utilisation de technologies de vérification à distance. Il est également important de s'assurer que les retraités reçoivent l'assistance nécessaire pour accomplir les procédures administratives complexes.

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