Les deux principaux aéroports de Paris, à savoir Roissy Charles-de-Gaulle et Orly, risquent d’être paralysés dans les prochains jours. La raison ? Un appel à la grève lancé lundi 8 juillet par les principaux syndicats du Groupe Aéroports de Paris (ADP), gestionnaire de ces deux infrastructures.
Plusieurs syndicats du Groupe ADP, qui gère les aéroports de Paris, Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly, ont appelé, lundi, à se mettre en grève le 17 juillet prochain, soit une dizaine de jours avant l'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Les représentants des travailleurs réclament une gratification « pour l'ensemble du personnel » mobilisé durant cet évènement sportif planétaire.
Pour justifier cet appel à la grève, plusieurs syndicats (CGT, CFDT, FO et UNSA) des Aéroports de Paris (ADP) expliquent dans un communiqué qu’il s’agit d’un « rejet des décisions unilatérales du PDG de verser une prime uniquement à une partie du personnel » et de « la volonté unanime des salariés et des syndicats à obtenir satisfaction aux revendications ».
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Aéroports de Paris : ce que réclament les syndicats
Les signataires du communiqué ont indiqué « interrompre leur participation à toutes formes de réunions avec la direction » et appellent à « la grève le 17 juillet prochain pour obtenir satisfaction ». « Tous les syndicats ont unanimement dénoncé ces méthodes de division et les choix de la direction », indiquent-ils. « Force est de constater que le PDG a balayé nos revendications », ajoutent-ils.
Pour obtenir satisfaction et renoncer à la grève du 17 juillet, les syndicats du groupe ADP réclament trois mesures concrètes : « une gratification homogène pour l’ensemble du personnel pour tous les salariés », « un plan d’embauche massif de 1000 postes et « l’arrêt des dégradations des conditions de travail, notamment en garantissant la pose des congés principaux et secondaires ».
Interrogé par le quotidien Ouest-France, le PDG du Groupe ADP, Augustin de Romanet, a donné des précisions sur les primes destinées aux travailleurs mobilisés pendant les JO de Paris. Il a affirmé que des primes quotidiennes de 70 € et de 100 € seront attribuées aux salariés qui se sont portés volontaires pour assurer dix vacations pendant les pics de fréquentation. « Nous venons d’annoncer que des primes seraient accordées également aux salariés opérationnels, également mobilisés pendant cette période », ajoute-t-il.