Une rumeur troublante a circulé sur les réseaux sociaux en Espagne, prétendant qu'un sans-papier algérien aurait décapité un homme à Valence. Cette information, qui a suscité une vague d'indignation, s'est révélée totalement infondée. Selon les enquêtes menées par les autorités, l'auteur du crime est en réalité un citoyen espagnol né en Espagne.
Selon le site Maldita, tout a débuté le 30 juillet 2024, lorsqu'un meurtre sordide a eu lieu à Valence, près du pont Moreras. Rapidement, de nombreuses publications sur les réseaux sociaux ont circulé, accusant un Algérien en situation irrégulière d'avoir commis cet acte horrible. Les publications, choquantes par leur nature, sont rapidement devenues virales, incitant de nombreux utilisateurs à les partager sans vérifier leur véracité, ce qui a facilité la propagation de cette fausse information.
La police de Valence rétablit la vérité
Mais contrairement aux allégations véhiculées, l'enquête de la police espagnole a révélé que le mis en cause est un Espagnol de 31 ans, déjà connu des services de police. Selon la Direction générale de la Police nationale de Valence, cet individu a été appréhendé 2 jours après les faits, le 1er août 2024. Les autorités ont confirmé que la victime avait subi des blessures mortelles au cou, infligées par un couteau. Il n'y a jamais eu de décapitation et l'origine algérienne du suspect était une invention.
Faits-divers Impressionnante saisie de cocaïne à Alger, un Français arrêté
Face à l'ampleur de cette désinformation, la police nationale de Valence a rapidement pris des mesures pour rétablir la vérité. Les autorités ont confirmé que le suspect était un Espagnol et ont exhorté le public à ne pas se fier aux informations non vérifiées diffusées sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, certains médias ont pris l'initiative de corriger le tir en publiant des articles pour rétablir les faits.
Il faut dire que sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs ont partagé des contenus sans s'assurer de leur véracité. Les titres sensationnalistes ont joué un rôle dans la diffusion rapide de cette rumeur et certains sites d'information, dans une quête de trafic, ont relayé ces informations sans vérification préalable.
