L’Algérie est parmi les pays les plus riches d’Afrique en 2024, selon le HelloSafe Prosperity Index, qui évalue la prospérité de 186 pays à travers le monde. Avec un score de 40,36 points, l’Algérie se hisse sur podium africain très loin devant ses voisins, la Tunisie et le Maroc.
La plateforme HelloSafe a dévoilé son indice de prospérité dans le monde qui a permis de classer 186 pays. Le HelloSafe Prosperity Index est basé sur 6 grands indicateurs : le Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant, le Revenu National Brut (RNB) par habitant, le taux d'épargne nationale brute, l'Indicateur de Développement Humain (IDH), le coefficient de Gini et le taux de pauvreté.
Les résultats du HelloSafe Prosperity Index montrent que le top 20 des pays les plus riches en 2024 est largement dominé par les pays européens, avec le Luxembourg en tête (86,2), suivi de la Norvège (85,1) et de l’Irlande (84,7). Le Qatar et Singapour se distinguent comme les seuls pays non européens parmi les cinq premiers. Les États-Unis et le Canada se placent en 18e et 19e positions, tandis que la France clôture le top 20 avec un score de 60,4.
L’Algérie 3e pays africain le plus riche devant la Tunisie (6e) et le Maroc (8e)
Selon le HelloSafe Prosperity Index, le pays africain le plus riche est l'île Maurice avec 41,05 points suivie par les Seychelles (40,77). L’Algérie se hisse à la troisième place du classement, complétant le podium, avec un indice de prospérité de 40,36 points. Ces trois pays se distinguent par des niveaux de prospérité relativement élevés pour le continent, en partie grâce à une stabilité économique accrue, un PIB par habitant supérieur et un développement humain plus avancé, explique le rapport.
La Libye, l’Égypte et la Tunisie occupent respectivement les positions 4, 5, 6 de ce classement africain. De son côté, le Maroc arrive à la 8e position avec un score de 30,02 points. La République centrafricaine et le Mozambique se situent quant à eux en bas du classement avec respectivement 11,35 points et 10,88 points. Selon HelloSafe, cela s’explique par les faibles PIB et IDH (Indice de développement humain) de ces pays, ainsi que leurs inégalités de revenus et leurs taux de pauvreté élevés.
