Adoption de la chloroquine en Algérie : Les explications du ministre de la Santé

Adoption de la chloroquine en Algérie : Les explications du ministre de la Santé

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderahmane Benbouzid a apporté ce jeudi 26 mars, des explications concernant l'adoption de chloroquine traitement contre le coronavirus. 

Dans une déclaration à la presse en marge d'une vidéo conférence avec un expert du ministère chinois de la santé, Abderahmane Benbouzid a assuré l'Algérie n'a « pas d'autres choix ».  « L'approche thérapeutique adoptée par l'Algérie a été « validée par le comité scientifique installé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune » a-t-il indiqué, soulignant que « si le traitement à base de chloroquine ne donne pas de résultats satisfaisants, il ne fera pas de mal ».

« Le choix de cet antipaludique pour soigner les malades atteints du Covid-19 s'est fait au regard des expériences menées dans d'autres pays qui ont un système de santé de qualité », a-t-il expliqué avant d'ajouter « que les scientifiques restent encore partagés sur le réel potentiel de cette molécule ». Cependant, le ministre de la Santé a estimé que « lorsque nous sommes face à une situation aussi dramatique et grave, nous avons besoin d'orientation et de partage d'expériences ».

« Le traitement fait objet d'une surveillance »

Par ailleurs, Smail Mesbah, membre du comité scientifique de l'évolution de la pandémie du nouveau coronavirus, cité par l'APS, a assuré que le « protocole thérapeutique présenté aujourd'hui par les chinois s'est avéré celui pour lequel l'Algérie a opté », précisant que ce traitement fait l'objet d'une « surveillance médicale stricte et d'une évaluation ».

« Actuellement, le protocole mis en place est destiné aux personnes qui sont considérées comme des personnes à risque et qui ont des pathologies chroniques associées quelle que soit leur forme. Il est destiné également aux patients qui ont des formes compliquées ou sévères », a-t-il rappelé.

Fabriqué par les laboratoires français Sanofi, la chloroquine est testée en Chine depuis plusieurs semaines. De son côté, le Maroc a décidé également de recourir à ce traitement pour la prise en charge des personnes atteintes du Covid-19. Il faut noter qu'en France, la polémique enfle autour des travaux du professeur Didier Raoult de l'IHU Méditerranée Infection à Marseille.

Lire aussi : Coronavirus en Algérie : Tout ce qu’il faut savoir sur la chloroquine

 

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