Coronavirus, les détenus d'opinion et affaire Lamamra : La présidence s'exprime

Coronavirus, les détenus d'opinion et affaire Lamamra : La présidence s'exprime

Le ministre conseiller de la communication, porte-parole officiel de la présidence de la République, Mohand-Oussaïd Belaïd, a parlé de nombreux sujets qui font l'actualité en Algérie lors d’un point de presse organisé à Alger, ce mardi 21 avril. Il a, entre autres, abordé la question de la liberté d'expression, la polémique de la non-nomination de Lamamra à l'ONU et bien sûr la crise sanitaire.

Le coronavirus a fait de nombreuses victimes depuis son apparition en Algérie. Mais selon le porte-parole de la présidence, la situation va en s’améliorant. « Le nombre de guérisons est en hausse, tandis que le pays enregistre de moins en moins de décès », estime-t-il. Concernant le prolongement du confinement de 10 jours, M. Belaïd a déclaré que c'est le comité scientifique qui a déterminé cette durée.

Il ajoute, à ce propos, que la question de « la levée de cette mesure est entre les mains de citoyens s'ils respectent les procédures recommandées ». Par ailleurs, le conseiller de la communication de Tebboune a révélé que le montant des dons consacrés à la lutte contre le coronavirus ont atteint 230 milliards de centimes et près d'un 1 million de dollars.

À propos des détenus d'opinion

Par ailleurs, dans une réponse aux questions des journalistes, M. Belaïd a évoqué le dossier des détenus d'opinion. Selon lui, le gouvernement algérien encourage « la liberté d'expression en Algérie, et aucun pays ne dispose de ce nombre de chaînes privées, de sites web et d'autres plate-formes médiatiques". Le même orateur a souligné que l'État "accepte les critiques car la démocratie a besoin de l'autre voix ». Néanmoins, pour lui, cela devrait se passer dans « dans les limites de la loi et du respect de la morale ». Et d'ajouter que certaines personnes « ont dépassé ces limites et sont devenues des citoyens ordinaires devant la loi ».

L'Algérie réagit à la non-nomination de Lamamra

Questionné à propos de la polémique née à la suite de la non-nomination de Ramtane Lamamra à l'ONU, Mohand-Oussaïd Belaïd a tenu à préciser que « Lamamra n'a pas demandé de candidature. C'est l'ONU qui l'a nommé et en tant qu'Algériens, on doit en être fier ». Le porte-parole de la présidence a, en outre, souligné que « s'il y a des parties qui voient cette candidature comme un échec de l'Algérie, je leur demande de corriger leur jugement. C'est l'échec du Secrétaire général des Nations unies qui n'a pas pu choisir un homme compétent et connu pour son style distingué et simple dans la résolution des crises », dit-il. Notons que c'est là la première réaction de l'Algérie à propos de cette affaire qui a fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours.

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