France : Un député appelle à défendre les Chrétiens d'Algérie

Montage : Le député français François Jolivet avec en arrière plan, l'intérieur d'une église en Algérie

François Jolivet, député de la République en marche, élu dans l’Indre a demandé dans une question écrite adressée au gouvernement français de présenter « les initiatives engagées pour que la liberté de religion puisse être respectée sur tout le territoire algérien ». Le gouvernement d'Edouard Philippe a reçu cette question, il y a quelques jours.

Le député de l’Indre qui se dit inquiet de la situation des chrétiens en Algérie, demande au gouvernement français de « préciser s’il a connaissance de cette situation et, le cas échéant, de lui présenter les initiatives envisagées pour que la liberté de religion puisse être respectée sur tout le territoire Algérien », a-t-il écrit dans sa demande.

François Jolivet a tenu à attirer « l’attention de M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur les inquiétantes difficultés rencontrées par les protestants et plus globalement les Chrétiens d’Algérie dans l’exercice de leur culte ».

Jolivet veut défendre les Chrétiens d'Algérie

Le député du parti d’Emmanuel Macron rappelle qu’ « en octobre 2019, trois églises protestantes en Kabylie ont été mises sous scellés dont la plus grande du pays qui accueille plus de 1.200 fidèles. En moins de deux ans, ce sont douze églises chrétiennes qui ont été fermées en Algérie ».

Il indique que « ces derniers jours, dix-sept Chrétiens ont été arrêtés sans raison apparente lors de manifestations pacifiques. Des violences policières lors des fermetures des églises ont été rapportées par plusieurs médias indépendants. Les condamnations à de lourdes amendes pour prosélytisme semblent se multiplier ».

Jolivet rappelle les engagements de l'Algérie

« En effet, l’Algérie s’est engagée devant la communauté internationale à respecter la liberté religieuse telle que décrite par l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme : ‘Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites », déplore François Jolivet .  

Pour rappel, le 28 novembre dernier, le Parlement européen avait demandé à l’Algérie de rouvrir les églises fermées mais aussi d’arrêter de violer la liberté de culte.

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