L'Algérien arrêté après l'attaque de Paris « a tenté d'arrêter l'assaillant »

L’attaque à l’arme blanche à Paris

L’attaque à l’arme blanche qui a eu lieu dans le 11e arrondissement de Paris connaît de nouveaux rebondissements. L’Algérien suspecté au départ d’avoir un lien avec le principal suspect a été relâché quelques heures après son arrestation. Il s'est avéré qu'il n'a non seulement rien à voir avec l'attaque, mais a même tenté d'arrêter l'assaillant, indique, ce samedi 26 septembre, le média français actu Paris.

Selon la même source, le ressortissant algérien de 33 ans, arrêté vendredi 25 septembre, a été relâché par les forces de l’ordre. L’enquête, toujours en cours, révèle que l’Algérien n'a rien à voir avec l'attaque à l'arme blanche, qui a eu lieu près des anciens locaux de Charlie Hebdo. Une attaque qui a fait deux blessés. Bien au contraire, l'Algérien tentait de rattraper l'auteur présumé de cette attaque.

« Un homme héroïque qui a tenté d’arrêter l’assaillant »

Me Lucie Simon, avocate du ressortissant algérien, évoque un « jeune homme héroïque ». Dans un premier lieu, la police française l’a qualifié de « deuxième suspect ». Malgré les doutes des enquêteurs sur sa supposée implication dans cette agression, l’homme a été interpellé au métro Richard-Lenoir.

Dans un tweet, l'avocate dénonce : « On l’a menotté, cagoulé devant les caméras, placé en garde à vue malgré les témoins et les vidéos ». Selon une source judiciaire, « son récit qui consiste à dire qu’il a été témoin, a poursuivi l’auteur et a ensuite été menacé, a été corroboré par l’enquête ».

Me Lucie Simon résume cette affaire : « Le deuxième suspect n’est autre qu’un jeune homme héroïque qui a tenté d’arrêter l’assaillant ». Sa garde à vue a pris fin vers 23 heures, vendredi. Par ailleurs, l'avocate a souligné qu’elle reverrait son client ce samedi 26 septembre et ne communiquerait pas davantage avant cette rencontre.

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