Mise en demeure du RCD : Nordine Aït Hamouda monte au créneau et dénonce

Montage : Nordine Aït Hamouda et Kamel Beldjoud sur fond du siège du RCD

L'ancien cadre dirigeant du RCD Nordine Aït Hamouda a réagi à la mise en demeure adressée par le ministère de l’Intérieur à son ancien parti. Le député indépendant a mis en garde, dans une déclaration rendue publique mercredi 24 juin, le ministre sur d'éventuelles représailles contre le RCD et avertit les responsables qu'ils doivent lui marcher sur le corps avant d'atteindre ce parti.

Le député indépendant, qui a quitté le RCD en 2016, est revenu sur la mise en demeure du ministère de l’Intérieur. Il rappelle que « le ministère de l'Intérieur, via son secrétaire général, a cru bon de menacer le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie de représailles s'il ne venait pas à se conformer à des dispositions réglementaires qui encadreraient l'activité des partis politiques ».

Nordine Aït Hamouda indique qu'« au-delà du burlesque qui caractérise la posture du ministère de l'Intérieur, c'est la gravité du ton qui m'interpelle en tant que membre fondateur de ce parti, ô combien cher pour tous les Algériens épris de liberté et de d'authenticité républicaine ». Il affirme : « Sans détour aucun, je mets en garde ces nouveaux pasdaran de la politique en Algérie et leur rappelle que je serai, comme beaucoup de mes compagnons démocrates, cette digue qui protégera le parti RCD de toute velléité de sabordage dont se rendraient coupables les institutions ».

Le député rappelle le rôle des institutions qui, selon lui, « au lieu de faciliter les activités des partis politiques, se mettent aux ordres pour casser toute dynamique qui amènerait un règlement politique à la crise que vit notre pays ».

Le député solidaire avec son ex-parti

Le fils du colonel Amirouche adresse un message à « toutes les parties qui rêveraient d'éteindre la flamme du RCD ». Il rappelle que « d’autres avant ont essayé en vain ». Il dit qu'elles « doivent nous marcher sur le corps avant d'atteindre ce parti qui, dans les moments les plus cruciaux de son histoire récente, a sauvé l’Algérie du péril islamiste et de la dérive totalitaire dans le régime en place ».

Le député conclut par délivrer un message à ses ex-camarades : « J'exprime, ici, ma solidarité avec la grande famille du RCD et les assure de mon irréversible disponibilité à ne ménager aucun effort pour protéger ce parti de patriotes, de républicains et de progressistes ».

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