Sonatrach au cœur d'une nouvelle polémique au Liban

Sonatrach au cœur d'une nouvelle polémique au Liban

L'entreprise pétrolière et gazière algérienne Sonatrach fait face à une véritable polémique au Liban. Une polémique née suite à une présumée livraison de fuel défectueux. L'affaire est revenue au devant de la scène cette semaine encore. En effet, selon le journal libanais l'Orient le jour, le premier juge d'instruction du Mont-Liban aurait émis mardi 5 mai un mandat d'arrêt contre le représentant de cette société au Liban. 

Le nom du responsable algérien est lié avec plusieurs employés de la société libanaise d'inspection PST. Une affaire qui prend une allure d'un scandale qui n'en finit pas. Le même journal fait état en effet d'une série d'interrogatoires au Liban. La même source inique que des poursuites judiciaires ont été engagées contre dix compagnies d'hydrocarbures.

Il s'agit, selon la même source, de Total Liban, Mediterranean Petroleum Company, Coral Oil Company, Wardieh, Liquigaz, Uniterminals, Issa Petroleum, Global Petrol Energy Compagny, Arabian Petroleum Compagny, Medco. Tout ce beau monde est accusé de "détournement de fonds publics et enrichissement illicite".

La même source affirme que « ces affaires ont poussé le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Raymond Ghajar, à s’entretenir lundi pour la première fois avec l’ambassadeur algérien au Liban, Abdelkrim el-Rakaybi, pour évoquer le dossier ».

Veut-on en faire un scandale?

Ce n'est pas la première fois que la presse libanaise crie ainsi au scandale en citant la société algérienne d'être partie prenante. A la fin du mois d'avril, lAgence de presse (Ani) a affirmé que le directeur du bureau de la société algérienne Sonatrach au Liban avait été interpellé suite à son implication en compagnie de 16 autres personnes dans des faits de corruption concernant une affaire de fuel frelaté. La Sonatrach a vite réagi pour démentir ces accusations. Elle a réfuté l’implication d’un haut cadre de Sonatrach dans cette affaire.

Dans un communiqué rendu public, le 26 avril dernier, l'entreprise a affirmé notamment que la personne entendue par la justice libanaise, est un agent maritime indépendant, œuvrant pour le compte de SPC.

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