Algérie: Du nouveau dans le dossier du journaliste Khaled Drareni

Le collectif de défense du journaliste Khaled Drareni va déposer une demande de mise en liberté provisoire de son client auprès du tribunal de Sidi M'hamed. C'est ce qu'a affirmé un des membres du collectif au journal arabophone El Khabar, samedi 25 avril. Maître Abdelghani Badi, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a indiqué que la demande sera déposée au plus tard lundi 27 avril prochain. 

La date du dépôt de la requête semble être un choix pour le collectif. Il faut savoir en effet qu'elle coïncide, comme l'a indiqué d'ailleurs maître Abdelghani Badi, avec le bouclage d'un mois depuis que Khaled Drareni est mis sous mandat de dépôt. Le membre du collectif de défense explique, en outre, que "le journaliste offre toutes les aptitudes pour se présenter au procès et de se mettre au service de la justice". Le même orateur a indiqué que le maintien du journaliste en prison est injuste, comme elle a été d'ailleurs son incarcération.

Maître Abdelghani Badi a réitéré, dans le même sillage que "les accusations portées contre Khaled Drareni sont infondées", ajoutant que "la loi ne stipule pas expressément une sanction privative des libertés, d’autant plus que le journaliste est arrêté en plein exercice de son métier". C'est dire que l'espoir du collectif de défense de Khaled Drareni est grand de voir sa demande de mise en liberté de son client aboutir.

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Arrêté le 25 mars et placé sous mandat de dépôt le 29 mars, le journaliste Khaled Drareni a été transféré le 30 mars à la prison de Koléa. Son père a demandé au chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune de mettre fin à l’abus de pouvoir dont est victime son fils.“L’injustice que subit mon fils est d’autant plus insupportable qu’elle s’accompagne d’une campagne odieuse qui est orchestrée contre lui pour mettre en doute son patriotisme. C’est indigne, c’est ignoble, ceux qui derrière les rideaux orchestrent cette campagne sont méprisables”, a souligné en substance Sid-Ahmed Drareni dans une lettre adressée au chef de l'Etat, le lendemain de l’arrestation de son fils.

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