Depuis la disparition mystérieuse de l'enfant Anis Kherifi, âgé de 9 ans, le 17 mars dernier, de nombreuses hypothèses ont été émises. De faux espoirs, des rebondissements et un énorme élan de solidarité citoyenne ont émaillé cette affaire. Trois mois après, la famille d’Anis reste toujours sans nouvelle de lui.
Dans la matinée du 17 mai 2020, au premier jour du confinement, le petit Anis Kherifi disparaît. L’enfant a mystérieusement disparu près de son domicile sis à Bordj El Kiffan, dans la capitale Alger. Depuis, ni l’enquête des services de sécurité, ni les campagnes de recherches initiées par les citoyens n’ont permis de le retrouver.
Les enquêteurs n’écartent pas l’hypothèse d’un enlèvement. Mais jusque-là, ils n'ont identifié aucun suspect. Les services de sécurité ont mis toutes les hypothèses sur la table. Les voisins de la victime ont lancé une opération de recherches de grande ampleur pour retrouver Anis. Néanmoins, aucun indice permettant d'entretenir l'espoir que l’enfant est encore en vie, n'a été trouvé.
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Il faut dire que la famille de Kherifi Anis craint sérieusement qu'il soit arrivé malheur à son enfant, d’autant que l’enquête diligentée par les services de sécurité et les nombreuses opérations de recherches menées n’ont donné aucun résultat.
Ce n’est pas la première fois que la disparition d’un enfant suscite une telle mobilisation en Algérie. En janvier dernier, Meriem, une fillette de deux années, avait disparu mystérieusement dans la ville de Saïda, à quelque 450 kilomètres au sud-ouest d’Alger.
Elle a été retrouvée quelques jours plus tard par les services de la Gendarmerie nationale. La façon dont elle été retrouvée est digne d’un film hollywoodien. La famille qui a enlevé la fillette n’habite pas loin du lieu de la disparition. Durant les premières heures de la disparition, personne ne pensait que Meriem était dans un foyer.
En fait, c’est un jeune commerçant, voisin de la famille en question, qui a eu le réflexe d’alerter les services de sécurité quand il s’est retrouvé face à une situation étrange. Sa voisine s’est présentée chez lui dans la soirée de mercredi pour acheter un paquet de couches. Rien de bizarre pour le jeune commerçant jusqu’à ce qu’il entende parler de la disparition de la petite Meriem. C’est là qu’il s’est rappelé d'un détail déterminant : sa voisine n’avait pas d’enfant de bas âge qui expliquerait l’achat de couches. Il a très vite alerté les services de sécurité qui ont intervenu pour récupérer la fillette.
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