Il séquestre et viole une femme juive pour venger la Palestine

Un homme de 32 ans a été interpellé à Gennevilliers, soupçonné d'avoir séquestré, violé et menacé de mort une femme de confession juive. Les faits se seraient déroulés dans un appartement de la ville, où la victime aurait été retenue contre son gré et violée.

Selon Le Parisien, l’accusé aurait rencontré sa victime une semaine plus tôt et tout allait bien entre les deux. Le trentenaire aurait invité la jeune femme chez lui avant de la séquestrer. Le mis en cause se serait emparé du téléphone de sa victime et aurait envoyé des messages menaçants à la mère et à l'ancien compagnon de la victime, évoquant des motivations antisémites. « Bonne chance, vous ne retrouverez jamais votre fille, vous ne la reverrez jamais, je vais prostituer votre fille », écrit le mis en cause, promettant de « venger la Palestine ».

Alertés par la victime qui a réussi à contacter sa mère, les policiers ont dû faire appel aux spécialistes de la BRI pour localiser l'appartement d'où avait été passé l'appel, car la géolocalisation du téléphone ne permettait pas de trouver l'emplacement précis du lieu de l'appel. L'homme a été ensuite interpellé et la victime libérée des mains de son agresseur.

Faits-divers Conflit meurtrier entre la DZ Mafia et les « Blacks » à Marseille

Les investigations menées par la BRI et le parquet de Nanterre ont permis de qualifier les faits d'enlèvement, viol et menaces de mort. Cependant, les charges de séquestration n'ont pas été retenues, et les accusations de viol nécessitent des analyses complémentaires, a indiqué le parquet de Nanterre.

L'homme a été placé en garde à vue et a été déféré dans l'après-midi de mardi 23 avril, dans le cadre d'une « procédure de comparution à délai différé ». Le parquet a requis son placement sous contrôle judiciaire et il sera jugé le 21 juin prochain devant la 16e chambre correctionnelle. Cependant, les faits ont été requalifiés et les accusations de viol, d'enlèvement ont été abandonnées. Il sera jugé pour « usage de produits stupéfiants et de menaces de mort matérialisées par écrit à raison de la religion ». Il risque une lourde peine de prison.


Vous aimez cet article ? Partagez !