La diaspora algérienne face à la rareté des vols France - Algérie

Depuis plus d'une année, la diaspora algérienne de France n'a pas pu rejoindre les siens en Algérie pour partager la douleur et le deuil que répand le Covid-19, multiplié depuis quelques semaines par le variant Delta. Si depuis lundi la diaspora n'est plus soumise à la mise en quarantaine exigée à son arrivée, après quinze mois de fermeture des frontières, la voilà aujourd'hui face à la rareté des vols, un autre obstacle l'empêchant de rejoindre sa terre natale.

En effet, après la réouverture des frontières, il y a d'abord eu la mise en quarantaine dans les hôtels aux frais des voyageurs. Un isolement de cinq jours, cher payé, surtout pour les familles nombreuses. Ajouté au coût des billets d'avion, qui n'ont de cesse de grimper pour s'afficher entre 300 et 700 euros, et ce, malgré les trois uniques vols à partir de la France dont les départs se font de Paris et de Marseille.

Malgré les prix exorbitants, Air Algérie a vendu pas moins de 7'500 billets depuis le début du mois de juin. Malheureusement, certains achètent leurs billets à l'avance, alors que le gouvernement n'accorde les autorisations de décollage que quelques jours avant. Les annulations tombent en cascades et ainsi l'espoir de retrouver sa famille.

La levée de la quarantaine dans les hôtels ne change pas grand-chose ; il faut présenter un test PCR de moins de 36 heures et effectuer un test antigénique, car, selon les chiffres officiels, on ne compte pas moins de 160'000 contaminations et 4'000 décès depuis le mois de février 2020.

Le 30 juillet dernier, la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a détaillé les conditions d'entrée en Algérie, suite aux dernières décisions des autorités, expliquant que les passagers des vols à destination de l'Algérie sont tenus de renseigner la fiche sanitaire. À leur arrivée en Algérie, les voyageurs seront soumis à un test antigénique qui sera effectué dans des salles d'analyses, pouvant accueillir 70 voyageurs toutes les 15 minutes, disposés dans le hall de l'aéroport. Les voyageurs peuvent payer les frais d'analyses en dinars ou en devise (USD ou Euro) ou encore via le e-paiement.

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