La rupture des relations diplomatiques entre l'Algérie et le Maroc, décidée le mardi 24 août par l'État algérien, continue d'enregistrer des réactions. Tout le monde s'attendait à la réaction du Maroc et de certains pays comme la France et les États-Unis, mais pas à celle d'Israël, qui s'en mêle désormais par l'intermédiaire d'une source diplomatique.
En effet, l'intervention d'Israël dans ce débat risque d'exacerber davantage les relations algéro-marocaines. Une source diplomatique citée par l'AFP a effectivement réagi en s'attaquant à l'Algérie, renforçant ainsi la position de cette dernière vis-à-vis d'Israël. Au contraire de celle du Maroc, qui a normalisé ses relations avec Tel Aviv.
« Nous parlons aux Marocains tout le temps. […] L'Algérie devrait se focaliser sur l'ensemble des problèmes auxquels elle est confrontée, en particulier les problèmes économiques sérieux », a déclaré cette source diplomatique à l'agence française AFP.
Politique Déclaration lunaire de la députée Sarah Knafo sur l'Algérie
« Ce qui compte, ce sont les très bonnes relations entre Israël et le Maroc […] et la coopération entre les deux pays pour le bien de leurs citoyens et de toute la région », a ajouté la même source, en réaction notamment aux accusations de l'État algérien, ajoutant que ces accusations sont « infondées et sans intérêt ».
La présence israélienne au Maroc est considérée par les autorités algériennes comme une menace pour la sécurité de l'Algérie. D'ailleurs, c'est dans cette optique que les deux pays ont été accusés ces derniers jours d'être derrière des organisations classées comme terroristes en Algérie. Particulièrement après les avoir accusées d'être derrière les incendies qui ont ravagé le pays et qui a fait des dizaines de morts en Kabylie. C'est d'ailleurs l'argument utilisé dans la décision de rompre les relations diplomatiques entre les deux pays.