Frontières fermées et vols suspendus : Le coup de gueule d'un député algérien de l'émigration

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Les appels à l'ouverture des frontières et la reprise des vols se multiplient en Algérie. Cette fois, c'est encore un député de l'émigration qui est monté au créneau pour réclamer la levée de cette restriction et permettre ainsi aux Algériens de voyager librement. Il s'agit de Abdelouahab Yagoubi, qui a estimé ce samedi 11 septembre 2021 qu'il n'y a plus de raisons pour maintenir les frontières fermées. 

« Rien ne justifie de continuer à fermer les frontières terrestres et de ne pas reprendre toutes les liaisons maritimes et aériennes avec des capitales mondiales comme Londres, Montréal, Bruxelles, Genève, Le Caire, Doha, Dubai, mais aussi Lille, Metz, Strasbourg, Mulhouse, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux, Nantes, … et autres villes où la présence des Algériens est importante », a écrit en effet ce parlementaire dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

Et à se demander « pourquoi le gouvernement continue-t-il de restreindre aux Algériens le droit fondamental – constitutionnellement garanti – de circulation et d’aller et venir vers et depuis le territoire national ? ». Pour ce député, l'ouverture partielle des frontières « fait des Algériens une proie à ceux qui monopolisent le marché du transport aérien et qui pillent injustement leur argent au su et au vu de tous ». Il estime que les citoyens doivent être protégés « de l'exploitation hideuse dans les très rares aéroports d'où ils peuvent se rendre dans leur pays ».

« À qui profite cette situation misérable et délibérée ? »

« À qui profite cette situation misérable et délibérée, qui pousse nos concitoyens à désespérer du changement annoncé et qui creuse davantage le fossé entre le peuple et les institutions de l'État ? », s'interroge t-il encore.

Abdelouahab Yagoubi espère par ailleurs que le gouvernement prendra en considération cette doléance dans les plus brefs délais. « Espérant vivement que le gouvernement traitera définitivement ce dossier, demain en Conseil des ministres, par une décision qui réponde aux préoccupations légitimes de notre peuple de l'étranger afin que le niveau de débat sur le plan d’action du gouvernement, qui débutera lundi au Parlement, ne baisserait pas au niveau du registre des billets d’avion ! » a t-il conclu.

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