La Kabylie n’a pas encore fait son deuil suite aux incendies ravageurs de l’été dernier, qui ont causé de dizaine de morts et des centaines de blessés, est à nouveau frappée par un drame qui a touché la localité de Makouda, au nord de la wilaya de Tizi-Ouzou.
En effet la population de la ville de Makouda, située à une quarantaine de kilomètres au nord du chef-lieu de Tizi-Ouzou, a été secouée dans la nuit du dimanche 7 novembre par un sinistre qui a coûté la vie à deux personnes de la même famille, et des blessures graves pour une autre, apprend-on de source sûre. Dans un communiqué publié ce lundi 8 novembre sur Facebook, la direction de la Protection civile a indiqué que ses unités sont intervenues dans la nuit du 7 novembre pour « éteindre un incendie qui s’est déclenché au rez-de-chaussée d’une maison située au centre-ville de Makouda ».
Dans son communiqué la Protection civile fait état de trois morts. « L’incendie a causé la mort de trois personnes de sexe féminin », selon la Protection civile, qui ajoute que « deux chambres situées au rez-de-chaussée ont été incendiées » et « le feu qui a été maîtrisé ne s’est pas propagé au niveau des autres chambres de la maison et n’a pas touché les autres membres de la famille ».
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Incendie accidentel ou acte criminel à Makouda ?
Par ailleurs, plusieurs sources locales ont précisé que l’incendie a causé la mort de deux personnes. Il s’agit de deux sœurs, Djamila H. et Lamia H., alors que leur mère se trouve encore dans un état critique à l’hôpital de Tigzirt. « La Protection civile a fait état de trois morts alors que la troisième personne à savoir la mère des deux victimes de cet incendie est encore en vie. Il s'agit certainement d'une erreur de la personne qui a rédigé le communiqué », précise à ObservAlgérie une source locale. Selon la même source, l’une des victimes (Lamia H.) est une enseignante de Tamazight.
Concernant les circonstances du drame, notre source n’a pas écarté la piste criminelle et que cet incendie aurait même pu être « provoqué par un membre de la famille » des victimes. « Une hypothèse que seuls les services compétents qui enquêtent sur cette dramatique affaire, auront à confirmer ou infirmer », ajoute notre source.