La fermeture du journal Liberté actée

Journal Liberté Algérie

Le quotidien francophone Liberté ne va plus paraître. Comme le voulait son patron et actionnaire majoritaire, l’homme d’affaires Issad Rebrab, au grand dam de ses travailleurs et de ses lecteurs.

La décision de la fermeture définitive du journal Liberté a été actée ce mercredi 6 avril lors d’une assemblée générale des actionnaires de la société éditrice du quotidien. « À deux mois de fêter son 30e anniversaire et à moins d’un mois de la Journée internationale de la liberté de la presse, le journal Liberté va être enterré, par une sentence de son propriétaire qui a décidé sa dissolution », écrit le directeur de la publication Abrous Outoudert, dans son éditorial publié dans l'édition du 6 avril.

Le journal Liberté ne sera plus sur les étals à compter du 14 avril

Et comme prévu, les actionnaires de SAEC-Liberté réunis ce mercredi en AG extraordinaire ont décidé de dissoudre la société éditrice du journal. Liberté va ainsi disparaître définitivement du paysage médiatique national, après 30 années d’existence. « Liberté va continuer à paraître jusqu’au jeudi 14 avril avec la sortie de son dernier numéro avant de cesser définitivement », nous a indiqué un journaliste de Liberté.

Ainsi donc, à compter du 14 avril prochain, le quotidien Liberté ne sera plus dans les étals. La décision de sa fermeture, prise par son patron Issad Rebrab, est irrévocable. Malgré tous les appels adressés à l’homme d’affaires pour la préservation de Liberté, Issad Rebrab a campé sur sa décision de l’enterrer définitivement du paysage médiatique algérien. Ni les cris d’alarme des travailleurs du journal, encore moins les appels des politiciens et des intellectuels n’ont réussi à faire changer d’avis au patron de Liberté.

À signaler que lors de cette AG des actionnaires de SAEC-Liberté, les représentants des travailleurs ont tenu à réclamer leurs droits. « Nous avons discuté des points liés à nos droits et il est convenu que les journalistes et assimilés auront une indemnité de départ estimé à 3 mois de salaire pour chaque année de travail », explique notre source. Les négociations ont abouti également à la possibilité de « départ à la retraite anticipée des travailleurs éligibles », ajoute notre source.

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