La situation à l'Ecole internationale algérienne de Paris, en France, est désastreuse. C'est ce qui ressort de la publication du député de l'émigration, Abdelouahab Yagoubi qui a effectué, jeudi 1er septembre, une visite dans cet établissement scolaire, dans le cadre de la rentrée scolaire en France. Le parlementaire semble déçu par ce qu'il a vu et surtout par ce qu'il a entendu de la part des professeurs.
En effet, le député de la zone France-Nord s'est dit surpris de voir que la rentrée scolaire à l'Ecole internationale algérienne de France, n'a pas eu lieu jeudi 1er septembre, comme dans tous les établissements scolaires de France. Il a cependant eu l'occasion de rencontrer des professeurs des trois cycles qui n'ont pas manqué de lui faire part de leurs diverses préoccupations.
En tous, trois volets ont concerné les discussions entre Abdelouahab Yagoubi et les professeurs en question. Il s'agit de la gestion administrative, de l'encadrement pédagogique ainsi que le statut juridique des contrats de travail précaires des professeurs. Et ces discussions ont tourné autour de la "situation désastreuse" prévalant au sein de cet établissement algérien à Paris.
Abus et dépassements... Intimidations du corps enseignant
"La situation désastreuse qui nous a été rapportée peut être résumée dans les points suivants", a en effet souligné le parlementaire qui cite sept points différents qui montre la situation peu reluisante de cette école censée être prestigieuse. "Une rentrée chaotique, une absence flagrante d'anticipation et d'encadrement, une indisponibilité des emplois du temps au 3e jour après la rentrée", énumère Abdelouahab Yagoubi qui dénonce également "des abus et des dépassements fréquents de certains responsables" ainsi que "la recrudescence des intimidations et des brimades envers le corps enseignant".
Enfin, le député de l'émigration dénonce "les conditions de travail de plus en plus difficiles, les pressions et le chantage". Ce qui l'amène à s'interroger sur la nécessité de faire un bilan objectif de l'efficience de cette institution, notamment à propos du "dossier de l'enseignement de la langue arabe (ELCO) qui nécessite une attention particulière, un suivi permanent, une amélioration continue et un développement géographique pour couvrir une demande pressante de notre communauté".
