En visite en Algérie, lundi 5 septembre, le président du Conseil européen Charles Michel a confirmé l'intérêt de l'Europe pour le gaz algérien. Le responsable européen a, en effet, affirmé dans une déclaration à la presse à l'issue de son entrevue avec le Chef de l'Etat Abdelmadjid Tebboune, que le sujet a été évoqué entre les deux hommes.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a effectué une visite de travail lundi 5 septembre en Algérie. Une visite durant laquelle, le représentant européen a été reçu par le Chef de l'Etat Abdelmadjid Tebboune. Comme il fallait bien s'y attendre, le dossier du gaz algérien a été évoqué lors des discussions. Cette virée intervient en fait dans des circonstances particulières pour le vieux continent qui se trouve sous la menace d'une crise énergétique suite au conflit entre la Russie et l'Ukraine. Inutile de rappeler que la Russie constitue l'un des plus importants fournisseurs des pays européens en la matière.
Pour tenter de faire face à cette situation, ces pays qui sont, il faut le dire, pris de panique, font tout pour diversifier les ressources d'approvisionnement. Certains d'entre eux se rabattent sur le gaz algérien qui est très sollicité en effet. Il y a quelques mois, c'est l'Italie qui a demandé l'augmentation des volumes des quantités fournies. Cela justifiait le déplacement à Alger des deux plus hauts responsables politiques italiens, en l'occurrence le président Sergio Mattarella et le Premier ministre Mario Draghi.
Le gaz algérien très sollicité
D'ailleur, Mario Draghi a fini par conclure un accord avec les dirigeants algériens pour fournir plus de gaz à son pays. La semaine dernière, c'était la France dont le président a effectué une visite à Alger, qui avait également réclamé la hausse des quantités du gaz que lui livre l'Algérie. Des négociations ont été entamées entre les deux parties dans cette perspective.
Le sujet a ainsi été évoqué également par le président du Conseil européen qui effectuait une visite en Algérie lundi 5 septembre. "Nous avons considéré que dans les circonstances internationales que l’on connait, la coopération énergétique est évidemment essentielle, et nous voyons dans l’Algérie un partenaire fiable, loyal et engagé", a déclaré à la presse Charles Michel à l’issue de son entrevue avec Abdelmadjid Tebboune.
Il ne dit pas cependant si un quelconque accord a été conclu concernant le dossier. Il faudra peut-être attendre les prochains jours pour en savoir plus. "L'Algérie pourra-t-elle répondre favorablement à ces sollicitations ?", c'est la question que se posent, en fait, des experts et économistes. Ces derniers affirment que la production algérienne est limitée, soulignant en outre que la demande locale est toujours en nette hausse.
