Les vacances d’un adolescent algérien en France se sont transformées en drame. Parti chez sa tante en Seine-et-Marne, le jeune algérien a trouvé la mort, samedi 3 septembre, noyé dans un cours d’eau à Grez-sur-Loing. La dépouille de la victime devrait être rapatriée en Algérie dans les prochains jours pour son enterrement.
Parti en vacances en France chez sa tante, un jeune Algérien de 16 ans est mort noyé en Seine-et-Marne. Le drame est survenu dans l’après-midi de samedi 3 septembre lors d’un pique-nique familial au pré du Loing de Grez-sur-Loing (Seine-et-Marne). L’adolescent, accompagné de ses deux cousins, est allé se tremper dans le Loing. C’est alors qu’il a perdu pied dans une cavité, près de la berge, rapporte Actu.fr.
Ne sachant pas très bien nager, l’adolescent algérien a paniqué et a fini par se noyer dans le cours d’eau rempli de vase, précise la même source. Des témoins présents sur les lieux se sont jetés à l’eau pour le sauver. Sorti de l’eau, le jeune adolescent n’a pu être réanimé malgré les tentatives des sauveteurs. C’est un témoin de la scène qui a entamé la tentative de réanimation cardiopulmonaire, avant l’arrivée des pompiers qui ont poursuivi l’opération durant 45 minutes.
L'Algérien s'est noyé dans un cours d’eau interdit à la baignade en France
Malgré les efforts des secouristes et l’arrivée d’un hélicoptère de la sécurité civile, la victime n’a pu être sauvée. Elle est décédée sur place. Trois membres de sa famille, en état de sidération, ont été pris en charge par les secouristes. Une enquête de police a été ouverte et la dépouille du jeune homme devrait être rapatriée en Algérie, ajoute la même source.
Le maire de Grez-sur-Loing, présent sur les lieux du drame a tenu à rappeler que "la baignade était interdite" dans sa localité, comme le rappellent les panneaux affichés partout."Tous ces avertissements n’empêchent malheureusement pas les gens de braver les interdictions", regrette le maire Jacques Bedossa. "Ce décès dramatique nous rappelle que les accidents arrivent souvent dans des moments ordinaires et qu’une vigilance permanente est nécessaire", ajoute-t-il.
