Espagne : "La peur du Maroc" de Pedro Sanchez fait réagir les forces armées

Les relations entre l'Espagne et le Maroc sont devenues très solides depuis le changement de position du gouvernement de Pedro Sanchez sur la question du Sahara occidental. Les deux gouvernements s'entendent à merveille. Cependant, certaines parties espagnoles accusent leur gouvernement de se plier devant les autorités marocaines et de tout faire pour ne pas contrarier Mohammed VI. C'est le cas en ce qui concerne le renoncement par le gouvernement espagnol à déployer des avions de chasse pour la protection des îles Canaries. 

Une décision qui a suscité l’indignation des forces armées espagnoles. En effet, selon des médias espagnols, les forces armées espagnoles dénoncent cette attitude "poltronne" du chef de l’Exécutif qui a si peur de brouiller ses bonnes relations avec le royaume chérifien. Ces médias affirment également que le changement de position sur le Sahara occidental est aussi due à une crainte excessive du même gouvernement vis-à-vis du Maroc. Une crainte qui a amené Pedro Sanchez à mettre fin à la longue crise diplomatique avec le royaume.

Le gouvernement espagnol a donc décidé d'envoyer d'autres avions de combat qui seront d’une portée inférieure aux Eurofighters pour rassurer le Maroc. Par ailleurs, dans le même espace, l'armée marocaine a déployé des F-16, signalent ces sources médiatiques qui s'interrogent sur cette attitude du gouvernement de Pedro Sanchez. Il faut signaler que l’Espagne a commandé récemment 20 unités du système de défense aérienne Eurofighter, destinées à la protection des îles Canaries. Des avions que les autorités espagnoles auraient renoncé à déployer de peur d’ "irriter" le Makhzen.

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Ainsi, la pression du Maroc et la crainte de l’Espagne de créer une nouvelle tension avec le royaume ont conduit le gouvernement espagnol à revenir à la dernière minute sur sa décision d’envoyer ces avions de combat dans les îles Canaries dès leur réception programmée pour l'année 2026. Il faut aussi rappeler que les dirigeants marocains revendiquent ce territoire. Une raison pour laquelle Sanchez ne veut pas contrarier le royaume chérifien et déclencher une nouvelle crise entre les deux pays.


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