La harceleuse niçoise de Soolking placée en détention provisoire

Soolking, New-York

Le parquet de Nice a enfin sévi contre Iman, la femme qui harcèle le chanteur algérien Soolking depuis des mois. Âgée de 32 ans, Iman a déjà eu des soucis avec la justice en raison de son attitude avec le rappeur algérien, mais elle bénéficiait toujours de la liberté provisoire, considérant que l'affaire ne nécessitait pas la mise en détention.

En fait, la goutte qui a fait déborder le vase dans cette affaire de harcèlement et même de menaces, c'est l'ultime acte de la jeune "fan" de Soolking. Celui de photographier des passages de la procédure à l'insu de son avocat, et ce, afin de diffuser l'adresse personnelle du chanteur. C'est ce qui lui a valu une nouvelle garde à vue suivie d'une mise en détention provisoire en attendant son procès programmé fin décembre.

La harceleuse a trafiqué une ordonnance pour faire chanter Soolking

L'histoire a commencé lors d'un concert à Dubaï, quand Iman, une décoratrice d'intérieur de 32 ans, est tombée sous le charme du rappeur. Éconduite par l'artiste, elle a commencé à le dénigrer, notamment sur les réseaux sociaux. Elle finira même par tenter de lui extorquer de l'argent, en échange de son silence sur des révélations qu'elle a inventées.

Pour arriver à ses fins, la jeune harceleuse a même falsifié un document, amenant le parquet de Nice à agir contre elle. Elle a, en effet, trafiqué une simple ordonnance en la transformant en certificat de grossesse. Le procureur l'a renvoyée au tribunal correctionnel à Nice, tout en la laissant en liberté. Même si cette liberté était conditionnée à une abstinence des réseaux sociaux, Iman a récidivé. Elle a convaincu des internautes de s'en prendre au chanteur algérien Soolking, en échange de quelques photos d'elle.

Mise en détention provisoire de la harceleuse de Soolking

À l'occasion de sa dernière garde à vue, elle a été présentée devant le tribunal pour une comparution immédiate, mais la jeune femme a demandé un délai pour préparer sa défense. Le tribunal a accepté sa demande et a fixé le procès pour fin décembre. Mais elle croyait peut-être qu'elle allait rester en liberté. Cela n'a pas été l'avis du tribunal, qui a décidé de la mettre en prison pour éviter la réitération de l'infraction, étant donné qu'elle n'hésite plus à commettre des infractions.

L'avocat de la partie civile, Me Toumy, s'est dit satisfait de la décision du tribunal. « Elle franchit à chaque fois des lignes rouges depuis neuf mois. J’ai demandé au tribunal d’en tirer les conséquences », a-t-il précisé. Ce n'est pas l'avis de l'avocat de la jeune harceleuse, Me Ilan Belhassen, qui estime la mesure abusive. Pour lui, « une détention provisoire me paraît abusive compte tenu de son parcours, de son absence d’antécédents judiciaires et de sa souffrance, qui est réelle », a-t-il souligné.

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