COP27 : L'Algérie parmi les 6 pays à surveiller pour émission de méthane

émissions de méthane

La planète va mal. Le réchauffement climatique met en danger l'avenir même de l'humanité. Des mesures urgentes doivent être prises pour sauver la planète Terre. Le sujet préoccupe les militants écologiques, mais pas que. Les États sont aussi concernés par les conséquences de ce réchauffement. C'est dans ce contexte que la COP27 a été organisée à Charm El-Cheikh en Égypte. À cette occasion les Nations-Unies ont annoncé la création d’un système mondial de surveillance par satellite des émissions de méthane, à la hausse et sous-estimées chez les pétroliers et gaziers.

Ce système a été favorablement accueilli par les activistes contre le réchauffement climatique. Notamment ce qui ont mis en évidence le rôle de ce puissant et vicieux gaz à effet de serre dans le dérèglement climatique. L'ONU met donc un programme appelé « Methane Alert and Response System » (MARS) pour traquer les grosses fuites et alerter les gouvernements ainsi que les entreprises responsables.

Il s'agit là du « premier système mondial et public capable de lier de manière transparente la détection de méthane à un processus de notification », indique l’agence onusienne. Ce système se basera sur les instruments de satellites déjà en orbite et qui peuvent « voir » ces fuites. Les responsables seront incités à prendre leurs responsabilités et une base de données publique sera créée.

Émissions de méthane : L'Algérie fait partie des pays à surveiller

L'ONU, qui a annoncé la mise en œuvre de ce programme, indique que dans un premier temps il se concentrera sur le secteur du pétrole et du gaz. Il sera ensuite étendu à la surveillance du traitement des déchets comme dans les décharges, l’industrie du charbon, l’élevage et l’agriculture. Il faut souligner qu'un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), publié en février, soulignait que « les émissions mondiales de méthane provenant du secteur de l’énergie sont d’environ 70 % supérieures à la quantité déclarée officiellement par les gouvernements nationaux » et qu’elles étaient « à nouveau à la hausse ». L’impact serait équivalent à celui de 20 millions de véhicules circulant pendant un an.

Cette agence met en avant les pays responsables de cette hausse. Il est « urgent de renforcer les efforts de surveillance et de renforcer les mesures politiques visant à réduire les émissions de ce puissant gaz à effet de serre », indique donc l'agence en affirmant que six pays concentrent la majorité de ces émissions. Il s'agit du Turkménistan, la Russie, les États-Unis, l'Iran, le Kazakhstan et l'Algérie.

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