La préfecture de l’Héraut a annoncé, mercredi 16 novembre, la fermeture administrative de deux écoles coraniques « non autorisées », situées dans un quartier de la ville de Montpellier au sud de la France. Deux écoles qui accueillaient « illégalement » des enfants en bas âge, selon la même source.
Les autorités françaises poursuivent leur lutte contre ce qu’elles qualifient d’enseignement religieux « illégal » prodigué notamment par certaines écoles musulmanes. En effet, la préfecture de l'Hérault a fait savoir dans un communiqué publié ce mercredi 16 novembre qu'elle vient d'ordonner « la fermeture de deux établissements religieux accueillant des écoles coraniques non autorisées », dans le quartier de Tournezy à Montpellier.
« Hugues Moutouh, préfet de l’Hérault, a diligenté ce matin des contrôles administratifs inopinés dans deux établissements religieux à Montpellier », indique le communiqué de la préfecture de l'Hérault publié sur son compte Twitter. « Ces opérations de contrôle, réalisées par la sous-commission départementale de sécurité, ont permis de découvrir l’existence illégale de deux écoles de type coranique dispensant essentiellement des cours d’apprentissage religieux », indique la même source.
Le préfet de l’Hérault demande la fermeture immédiate➡️ 2établissements religieux accueillant illégalement des écoles coraniques,quartier Tournezy #Montpellier
🔹Lieu de culte+accueil de mineurs (60 enfants)
🔹Lieu d’enseignement religieux (90 enfants)ℹ️https://t.co/fUsEttSXdS pic.twitter.com/p6epO2ff4y
— Préfet de l'Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) November 16, 2022
Les deux écoles coraniques accueillaient des enfants âgées entre 3 et 15 ans
L’institut Tawakkoul avait des salles de classe accueillant plus de 90 enfants âgés de 6 à 15 ans, selon la préfecture. Par ailleurs, « une soixantaine d’enfants, dont les plus jeunes pouvaient avoir 3 ou 4 ans, étaient regroupés dans un accueil collectif de mineurs non autorisé lors du contrôle de la seconde structure, le centre multiculturel d’Occitanie. Une salle de prière recevant du public sans autorisation a également été découverte, détaille la préfecture dans son communiqué.
Le préfet de l’Hérault annonce qu'il prendra « un arrêté de fermeture de l’accueil collectif illégal de mineurs » et qu' « il a demandé au maire de Montpellier, conformément à son pouvoir de police, la fermeture immédiate des deux établissements ». Hugues Moutouh « tient à rappeler qu’il a engagé dans le département une lutte contre les pratiques d’endoctrinement véhiculant des valeurs contraires à la République auprès des jeunes enfants », conclut le communiqué.