France : Un groupe islamiste et un autre d'extrême droite dissous

Drapeau de la France

Depuis l'adoption de la loi du 24 aout 2021, confortant le respect des principes de la République (dite aussi loi contre le séparatisme),plusieurs groupes associations et collectifs ont été dissouts en France. C'est dans cette lancée que le ministère de l'Intérieur a annoncé la dissolution de deux groupuscules. Le premier dénommé « les Alerteurs » est accusé de promouvoir l'islam radical et le deuxième sous le nom de « Bordeaux nationaliste » est un groupe d'extrême droite.

C'est lors d'un conseil des ministres du 1er février que la dissolution de ces deux groupes a été annoncée. Cette dissolution a été proposée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Il s'agit d'un groupuscule basé dans l'Aude et nommé « les Alerteurs », qui prônait l'islam radical et d'un groupuscule d'extrême droite appelé « Bordeaux nationaliste », qui défendait une idéologie « xénophobe appelant à la haine et la violence », selon le ministre de l'Intérieur.

Plus en détail, le décret de dissolution explique que l'association « Les Alerteurs » est accusée de « véhiculer une idéologie antirépublicaine et radicale invitant à la révolte et à la violence en laissant entendre que le coup d'État serait un mode d'action à privilégier face au gouvernement français ». Le gouvernement reproche également à cette association de diffuser des thèses complotistes. Le ministère de l'Intérieur ajoute qu'en plus d'un discours antisémite et homophobe, l'association aurait aussi « minimisé » les attentats islamistes qui ont frappé la France et tendrait « à les justifier au nom du blasphème ».

De son côté, le groupuscule « Bordeaux Nationaliste » est considéré comme un groupuscule d'extrême droite. Le ministère de l'Intérieur lui reproche l'implication de ses membres dans « des faits de violence en réunion et de dégradation ». Ce groupuscule est aussi accusé d'être à l'origine des « rixes » contre des « militants antifascistes ». Le décret prononçant sa dissolution explique que ce groupe use de « stratégie de recrutement de nouveaux membres en exaltant le recours à la violence » et l'organisation « régulière de rassemblements en hommage ou en soutien à des groupes d'ultradroite ou des personnalités emblématiques de la collaboration ».

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