Deux ressortissantes algériennes figurent parmi les victimes du séisme dévastateur qui a frappé, le lundi 6 février, le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, faisant des milliers de morts et d'importants dégâts matériels.
C'est un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères qui annonce ce bilan, dans le cadre du suivi de la situation des membres de la diaspora algérienne en Turquie et en Syrie, en coordination avec les Ambassades d'Algérie à Ankara et Damas et le Consulat général à Istanbul.
Il s'agit, précise-t-on de même sources, de Mme S. Serairi (âgée de 44 ans) et de sa fille H. Berber (âgée de 13 ans), dont les corps ont été identifiés, cet après-midi, dans la ville d'Alexandrette dans la province de Hatay, dans le sud de la Turquie.
Le ministère algérien des Affaires étrangères souligne, en outre, que les services du Consulat général d'Algérie à Istanbul « ont entamé les procédures de transport des dépouilles vers la ville d'Istanbul pour leur rapatriement en Algérie ». Le ministère, qui a présenté « ses sincères condoléances » et l'assurance de sa « sympathie » à la famille des défuntes, a par ailleurs expliqué que « les frais de l'opération seront intégralement pris en charge par l'État algérien ».
Rappelons qu'une série de séismes dévastateurs est survenue le 6 février dernier à proximité de la frontière entre la Syrie et la Turquie. Le premier a lieu à 2 h 17 (heure algérienne) dans l'ouest de la ville de Gaziantep, a duré 2 minutes et a atteint une magnitude de moment de 7,8 sur l'échelle ouverte de Richter. Le second a lieu à 95 km au nord-ouest du premier séisme, au sud d'Ekinözü, à 11 h 24, et a atteint une magnitude de 7,5. Le bilan de ces séismes s'alourdit de jour en jour. Ce jeudi soir, il est passé à près de 20'000 morts alors que les chances de survie des disparus s'amenuisent plus de 72 heures après la catastrophe.
