Entre la France et le Maroc, rien ne va. Ces deux pays traversent une période de crise qui ne fait que s'exacerber. En effet, après quelques espoirs suscités par la visite de la ministre française des Affaires étrangères au Maroc, la résolution du parlement européen est arrivée pour tout remettre à zéro. Les deux pays se livrent donc une bataille silencieuse sur le plan politique. Cependant, cette bataille ne s'arrête pas juste sur ce plan. Les services secrets français et marocains sont également au centre de luttes acharnées.
Ainsi, cette guerre d'espionnage affecte la « volonté de réconciliation » exprimée notamment du côté français. C'est ce que révèlent certains médias, selon lesquelles une affaire a mis en avant cette guerre. Il s'agit de l'affaire dite « Chris Coleman », qui a secoué le monde de l'espionnage.
Les tenants et aboutissants de cette affaire ont été donc rendus publics. Tout a commencé en 2014, lorsque le site d'information marocain Le360 a révélé l'identité de la « head of antenna » de la DGSE en poste à Rabat, Agnès Féline. En réaction à ces révélations, les services de renseignement français ont rapidement attribué aux services de renseignement marocains un mystérieux hacker du nom de « Chris Coleman », qui a commencé à publier des informations confidentielles sur le Maroc. Des informations attribuées au début aux services algériens avant que certains médias révèlent l'implication des services français.
La France a ainsi cherché à embarrasser les services de renseignement marocains en révélant leurs secrets. La France a nié toute implication dans cette affaire, mais selon des sources proches du dossier, la décision de « punir » les services de renseignement marocains a été prise au plus haut niveau de l'État français. La guerre secrète entre la France et le Maroc a ainsi été révélée au grand jour.
Cette affaire a mis en lumière les tensions qui existent entre la France et le Maroc. Les deux pays sont des alliés historiques, mais les relations ont été mises à rude épreuve ces dernières années en raison de divergences sur des questions sensibles telles que le Sahara occidental et les droits de l'Homme. Cette affaire montre que la guerre secrète entre les services de renseignement des deux pays est loin d'être terminée et que les tensions risquent de s'intensifier dans les années à venir.
