L’Algérie semble décidée à s’ouvrir davantage sur les pays développés en matière de coopération dans le domaine universitaire. C’est ce qui ressort, en effet, des demandes faites récemment par le ministre algérien de l’Enseignement supérieur à de nombreux pays pour l’ouverture d’annexes de leurs grandes universités en Algérie.
Le ministre algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, intensifie ces dernières semaines les rencontres avec des diplomates de pays avancés dans le domaine de la recherche scientifique, en vue d'intensifier la coopération bilatérale dans le secteur universitaire. Mieux encore, l’Algérie veut aller plus loin dans cette coopération en demandant à ces pays l’ouverture d’annexes de leurs meilleures universités en Algérie.
Après les États-Unis d’Amérique et la Grande-Bretagne, deux pays auxquels l’Algérie, par le biais du ministre de l’Enseignement supérieur, a demandé récemment l’ouverture d’annexes de certaines de leurs universités, c’est au tour un autre pays réputé pour la qualité de son enseignement d’être sollicité par l’Algérie pour le même objectif. Il s’agit de la Suisse.
En effet, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a reçu, lundi 24 avril, l’ambassadeur de la Suisse en Algérie, M. Pierre-Yves Fux, avec lequel il a examiné « les moyens d’intensifier la coopération interuniversitaire entre l’Algérie et la Suisse », indique un communiqué du ministère publié sur sa page Facebook. Les entretiens entre les deux parties ont porté sur « l’intensification de la coopération et l’échange entre les universités algériennes et leurs homologues suisses dans les domaines prioritaires dans le cadre de la stratégie nationale », précise le communiqué.
Vers l'ouverture d'annexes de grandes universités suisses en Algérie
Ainsi, le ministre algérien a mis en avant sa disposition à « renforcer et à développer la coopération entre les deux pays à travers le jumelage entre les établissements universitaires algériens et les grandes universités suisses, comme c’est le cas en Europe, et ce en vue d’accroître le niveau de mobilité de nos enseignants et étudiants, et ce suivant la nouvelle philosophie du secteur ciblant l’excellence et la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », ajoute la même source.
À cette occasion, Kamel Beddari a appelé son interlocuteur à « ouvrir des annexes des grandes universités suisses pour la formation scientifique et technologique en Algérie ». Pour sa part, M. Pierre-Yves Fux a exprimé la disposition de son pays à « élargir la coopération entre les établissements universitaires suisses et leurs homologues algériens à travers la signature des conventions de jumelage dans plusieurs domaines notamment l’archéologie l’astronomie ».
