Une chercheuse algérienne lauréate d'un prestigieux prix scientifique en France

Nour El Houda Mimouni

Encore une distinction pour un représentant de la diaspora algérienne. Nour El Houda Mimouni, originaire d’Algérie et chercheuse à l’université de Lille, a reçu, le 7 octobre dernier, un prestigieux prix scientifique en France. Il s’agit du « Prix Jeunes Talents L’Oréal-Unesco Pour les Femmes et la Science ».

Nour El Houda Mimouni est une jeune femme de 30 ans, actuellement post-doctorante à l'université de Lille. Elle a été récompensée le 7 octobre dernier pour ses travaux sur le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) en obtenant le Prix Jeunes Talents L’Oréal-Unesco 2021 Pour les Femmes et la Science. rapporte le site Lille Actu.

Le prix jeunes talents a récompensé un travail mettant en exergue la transmission du syndrome de la mère à la fille. « On a réussi à identifier quelques marqueurs qui peuvent nous servir de diagnostic », affirme la jeune chercheuse algérienne au site Lille Actu.

Nour El Houda Mimouni distinguée pour ses recherches sur l’infertilité féminine

La jeune chercheuse algérienne a effectué un parcours en neurosciences et en biologie de la reproduction à Paris après un passage par l’université d’Alger puis celle de Lille, où elle est post-doctorante à l’heure actuelle. Nour El Houda Mimouni cherche à développer des outils de diagnostic précoce et des pistes thérapeutiques efficaces pour améliorer la prise en charge des patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques. Un dérèglement hormonal qui touche une femme sur dix et représente la première cause d’infertilité féminine dans le monde.

« J’ai été récompensée, mais c’est avant tout un travail d’équipe ! », affirme-t-elle à Lille Actu, en faisant référence à ceux qui l’entourent au laboratoire de « Développement et Plasticité du Cerveau Neuroendocrine Inserm UMRS U1172 », dirigé par le Dr Vincent Prévot et situé au Centre de Recherche Lille Neurosciences et Cognition du CHU de Lille. « C’est ce que l’on appelle la recherche translationnelle. Notre équipe est la première au monde à faire des essais cliniques », ajoute Nour El Houda.

Une bourse de 20 000 euros pour la chercheuse algérienne

Grâce à ce Prix, la chercheuse algérienne obtiendra une bourse de 20'000 €. « C’est un grand honneur, bien sûr ! C’est l’occasion de montrer ce que les femmes réalisent dans le milieu de la science, ça me tient personnellement à cœur », se réjouit-elle.

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