La visite d'Abdelmadjid Tebboune à Paris sera-t-elle repoussée ?

Collage : Tebboune - Macron

Après une courte brouille diplomatique, Emmanuel Macron avait appelé son homologue algérien, le 24 avril, et les deux chefs d'État se sont mis d'accord pour l'organisation d'une visite en France au courant de la deuxième moitié de ce mois de juin.

Après une semaine du début du mois, aucune date officielle n'a été communiquée pour cette visite. Officiellement, les diplomates des deux pays sont restés silencieux. Cependant, des bruits courent sur le report de cette visite. En effet, plusieurs sources affirment que d'un commun accord, la visite prévue pour la deuxième moitié de ce mois de juin sera reportée au début de l'automne.

Ainsi, cette visite d'État pose un problème de calendrier pour les deux parties. Selon Europe 1, qui cite ses propres sources diplomatiques, cette rencontre entre les deux chefs d'État pourrait n’avoir lieu qu’après l’été. Cette source affirme que même si les relations entre les deux pays ont été officiellement apaisées, des tensions subsistent toujours.

Cependant, ce report serait dû à un problème d'agenda serré pour les deux responsables. En effet, le média français indique qu'Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune n'arrivent pas à trouver un créneau qui les arrange tous les deux. « L’agenda est chargé des deux côtés », a affirmé une source diplomatique à ce média.

Il faut dire que pour l'instant, rien n'est sûr. Cette visite est toujours maintenue du moment qu'aucune des deux diplomaties n'a annoncé son report. Les deux pays ont encore au moins deux semaines pour l'organiser ou annoncer un changement de date. Il faut également souligner que cette visite intervient dans une conjoncture particulière. En France, à l'occasion du débat sur l'immigration, des courants politiques font pression pour reconsidérer les relations algéro-françaises. Des personnalités politiques de haut rang ont appelé à la suppression de l'accord de 1968 qui accorde des avantages aux Algériens. Le parti de droite Les Républicains, pour sa part, fait pression sur Emmanuel Macron afin de pencher du côté du Maroc au détriment de l'Algérie. D'où l'intérêt de cette visite qui permettrait de mettre les points sur les i.

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