La course à l'armement se poursuit dans le Royaume marocain, avec cette fois-ci des drones que l'armée de Mohammed VI aurait réceptionnés, selon le Forum spécialisé FAR Maroc sur sa page Facebook. Il est vrai que depuis la normalisation de ses relations avec Israël, la course à l'armement au Maroc a pris de la vitesse à la frontière ouest de l'Algérie.
En effet, selon le Forum en question, repris par le site marocain d'information bladi.net, le Maroc aurait réceptionné des drones SpyX israéliens. Des drones développés par la société israélienne BlueBird Aero System. L'acquisition de ces drones vise à renforcer l'arsenal de l'artillerie et de l'infanterie des Forces armées royales marocaines (FAR), précise le même Forum spécialisé.
Le Maroc s'offre des drones kamikazes israéliens
Le drone SpyX est une arme précise et avancée, mais surtout, elle est facilement déployable par une petite équipe. Comprendre que l'armée marocaine n'a pas besoin de beaucoup d'effectifs dans l'utilisation de ce genre de drones. Ce drone kamikaze offre une portée opérationnelle de 50 km et fonctionne à l'énergie électrique, selon son fabricant, qui précise que l'appareil en question est d'une longueur de 2 m et d'une largeur de 1,4 m.
Aussi, la vitesse du drone SpyX peut atteindre facilement les 150 kilomètres à l'heure. Mieux (ou pire, c'est selon), elle peut aller jusqu'à 250 km/h s'il est mis en mode attaque. Cela lui permet d'atteindre ses cibles avec précision, même si elles sont en mouvement. En outre, le même drone peut voler jusqu'à 90 minutes et peut porter des charges explosives de 2,5 kg maximum, ajoute le fabricant israélien.
Depuis quelques années, les relations entre l'Algérie et son voisin marocain se sont gravement détériorées, au point où les deux pays sont arrivés à la rupture des relations diplomatiques, décidée par l'Algérie en août 2021. Mais depuis la décision marocaine de normaliser ses relations avec Israël en décembre 2020, l'annonce de l'achat des armes par le pays de Mohammed VI se fait très fréquemment. De son côté, l'Algérie, forte de sa rente pétrolière, ne lésine pas sur l'argent pour s'offrir des armements des plus sophistiqués, particulièrement de la part des fabricants russes et même allemands.