Depuis le vote du Parlement européen d'une résolution très critique envers l'Algérie, cette institution et le parlement algérien sont entrés en crise. En effet, les parlements européen et algérien ont cessé leur coopération. Cette situation ne va pas tarder à changer. Selon le président de la commission parlementaire mixte Algérie-UE, Sid Ahmed Temamri, les discussions entre les deux institutions vont reprendre incessamment.
En effet, le parlementaire algérien a affirmé au journal arabophone Echorouk que les discussions entre le parlement européen et algérien vont reprendre le 9 novembre prochain. Sid Ahmed Temamri a indiqué que la prochaine rencontre de la commission mixte aura lieu à Bruxelles en Belgique. Il explique que cette rencontre est devenue possible après l'exclusion du député italien Andrea Cozzolino, accusé d'avoir protégé dans l'hémicycle les intérêts du Maroc.
Le parlementaire algérien s'est réjoui de la désignation de Matjaž Nemec au poste de chef de la délégation du Parlement européen pour les relations avec le Maghreb. Les déclarations du parlementaire algérien font suite à la réunion, tenue le 20 juillet par visioconférence, entre Ahmed Temamri, président de la commission parlementaire mixte Algérie-UE et le social-démocrate slovène Matjaž Nemec, récemment désigné.
Cette réunion entre le parlement algérien et européen aura donc lieu après la crise profonde qui s'est installée entre les deux institutions suite à l'adoption du parlement européen d'une résolution sur la liberté de la presse en Algérie. Les deux parties ont affiché leur volonté de renforcer les relations parlementaires et de privilégier le dialogue et la concertation en se concentrant sur le programme préétabli, indiquent les médias concernant la réunion tenue par visioconférence. Les deux parties ont convenu de reprendre le travail à partir du mois de septembre prochain pour préparer la réunion de novembre. Elles se sont donc donné le temps pour formuler des propositions et des recommandations concrètes. Il faut rappeler que la résolution du parlement européen a jeté un coup de froid entre l'UE et l'Algérie, qui a dénoncé le fait que le parlement européen s'immisce dans ses affaires internes.