L'Algérie et le Maroc traversent une crise politique aiguë. Les relations entre les deux pays sont rompues et les tensions montent crescendo. C'est dans ce contexte que la course à l'armement est lancée entre les deux pays. Cependant, si l'Algérie s'approvisionne à partir de ses fournisseurs traditionnels, le Maroc se tourne vers son nouvel allié « indésirable » dans la région.
En effet, la coopération militaire entre le Maroc et Israël a pris de grandes proportions. Le Royaume chérifien s'est rapproché de cet État qu'il considérait comme ennemi il n'y a pas si longtemps en raison de la situation en Palestine. Cependant, le vent tourne et Israël est devenu un État « fréquentable » par le Maroc à la suite des accords d'Abraham signé par le Maroc, les États-Unis et Israël. Le Maroc a donc normalisé ses relations avec Israël et plus encore, il est devenu un allié stratifique de cet État et cela en dépit de ce qui se passe dans les territoires palestiniens occupés.
Le Maroc est également atteint d'une frénésie d'achat d'arme alors qu'il traverse une crise économique aiguë depuis la pandémie de covid-19. Cette crise n'a cependant pas empêché le Royaume à dépenser des sommes colossales pour acquérir encore plus d'armes. En effet, selon le site des Forces armées royales (FAR), le Maroc a reçu les premières livraisons du système de défense aérienne et antimissile de fabrication israélienne « Barak MX ». Le compte twitter de Far-Maroc affirme que les premiers arrivages du auraient débuté au milieu de l’année 2023.
Le Maroc 500 millions de dollars pour un système de défense antiaérien
Ce système conçu par l'entreprise Israël Aerospace Industries (IAI) est livré aux FAR pour un montant de plus de 500 millions de dollars. C'est ce qu'avaient indiqué plusieurs médias spécialisés dans le domaine au début de l'année en cour.
Il faut souligner que les accords signés entre les deux pays permettent au Maroc « d’obtenir facilement des équipements de sécurité israéliens de haute technologie, et d’œuvrer pour une coopération en matière de planification opérationnelle et de recherche et développement ».
Cependant, depuis la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, l'opinion publique marocaine reste divisée sur le rapprochement, notamment en raison de l'accentuation de la politique répressive israélienne en territoire palestinien.
