Un Coran brûlé devant l'Ambassade d'Algérie ? Le Danemark s'excuse

Coran

Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Ataf, a reçu un appel téléphonique de son homologue danois qui a exprimé ses regrets et présenté ses excuses pour la brûlure du coran devant les ambassades de pays arabes, y compris de l'Algérie.

Au cours de l'appel, le ministre danois Lars Løkke Rasmussen a informé le ministre Ahmed Ataf de ses regrets et présenté ses excuses pour l'acte de brûler le coran devant les ambassades des pays musulmans, y compris l'ambassade d'Algérie à Copenhague.

Le ministre danois a qualifié ces actes d'inacceptables, soulignant qu'ils sont en totale contradiction avec les traditions d'accueil, d'ouverture et de tolérance profondément enracinées dans la société danoise. Le chef de la diplomatie danoise a également informé le ministre Ahmed Ataf que son gouvernement est en train de finaliser le texte de la loi visant à mettre fin à ces pratiques.

Il faut dire que les actes visant le coran se sont multipliés ces derniers temps dans les pays scandinaves. Qu'il s'agisse de la Suède ou du Danemark, ces actes, considérés par les pays « musulmans » comme une provocation, mais autorisés par la loi dans le cadre de la liberté d'expression, mettent les gouvernements dans l'embarras devant les réactions des diplomaties des pays musulmans.

Le Danemark sur les pas de la Suède

Le dernier acte en date a eu lieu en Suède et a fait réagir les autorités algériennes qui ont vivement protesté en convoquant les représentants diplomatiques du Danemark et de la Suède.

À la suite de cette réaction, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, avait alors reçu un appel téléphonique de son homologue suédois Tobias Billström. Le ministre suédois a exprimé le profond regret de son pays et son rejet catégorique de ces actes.

Dans le cadre de la mise en évidence des contraintes constitutionnelles imposées par le gouvernement suédois pour dissuader de tels comportements, le chef de la diplomatie suédoise avait également informé son homologue algérien de l'initiative prise par le ministère suédois de la Justice d'examiner la possibilité d'adapter la loi suédoise concernant le maintien de l'ordre public tout en abordant ces actions rejetées.

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