Macron parle des difficultés avec l'Algérie et le Maroc

Macron - Drapeaux de l'Algérie et du Maroc

Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, la France recule en Afrique. La politique africaine d'Emmanuel Macron a démontré ses limites constatent les détracteurs du Président français. Concernant les pays de l'Afrique du Nord, notamment l'Algérie et le Maroc, leurs relations avec la France sont en dents de scie. Cependant, avec l'Algérie elles sont meilleures qu'avec le Maroc, d'où une levée de boucliers des politiciens français pro-marocains, qui ne cessent de faire pression sur Macron pour qu'il redistribue les cartes.

C'est dans ce contexte que le président français a évoqué les relations avec ses voisins du Sud. Macron s'est donc exprimé, le 28 aout, sur une feuille de route diplomatique offensive pour l’année 2024. le président veut rattraper le retard accumulé par la politique étrangère de la France, qui se retrouve en difficulté en Afrique.

France-Afrique du Nord : « Les relations ne sont pas au niveau où elles devraient être »

Dans ce discours qu'il voulait clair, le président français a indiqué qu'il devrait repenser « plus profondément » ses partenariats avec l'Algérie et le Maroc, sans les citer. « Je pense, en effet, que nous avons déployé ces dernières années des efforts avec les sociétés civiles, beaucoup d’initiatives. Mais, soyons lucides, les relations ne sont pas au niveau où elles devraient être », a donc déploré le président français.

Pour expliquer les « revers » de cette politique, Emmanuel Macron a déclaré : « c’est dû à quoi ? Ce n’est pas un manque d’engagement avec beaucoup d’entre eux de la France, y compris avec les efforts que nous avons pu faire sur la mémoire ou les questions économiques. Il y a aussi une crise de la région et de son organisation, où les inimitiés ne sont pas absentes. Il y a des difficultés multiples et hétérogènes et donc au-delà de ce que nous avons fait avec les sociétés civiles ».

Pour l'avenir, le président français veut agir. Il a indiqué : « nous allons prendre plusieurs initiatives bilatérales […]. Et je souhaite que d’ici la fin de l’année, sous l’autorité de la ministre, consolider un agenda de relance intergouvernemental avec toute la région et plus largement ».

Macron reconnait donc à demi mots le froid avec l'Algérie et la crise silencieuse avec le Maroc. Cependant, ce sont des crises récurrentes qui ont besoin de solutions de fond. La France, ancienne puissance coloniale de ces pays africains, traverse encore une phase difficile. Elle est décriée et pour retrouver la confiance en Afrique, elle doit aller au-delà des déclarations d'intentions.

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