Satellite espion : le Maroc tourne le dos à la France et choisit Israël

Satellite dans l'espace. Drapeaux du Maroc et d'Israël.

Depuis la recrudescence des violences en Palestine, les Marocains sont nombreux à manifester contre la normalisation des relations avec Israël. Toutefois, la politique étrangère au Maroc est menée par le roi Mohammed VI qui n'accepte aucune critique sur cette normalisation, pourtant décriée dans la rue. Pire encore, le royaume continue et renforce sa coopération militaire avec Israël.

Cette coopération renforcée fait même des victimes parmi les pays amis du Maroc. En effet, la France, allié traditionnel et historique du royaume, vient de perdre un marché concernant la vente d'un satellite espion. En effet, selon le journal français, La Tribune, le Maroc a sélectionné à la fin de l'été un groupe israélien qui serait Israël Aerospace Industries (IAI) pour lui fournir un nouveau satellite d'observation, qui doit remplacer Mohammed-VI A, lancé en 2017 et fabriqué par le duo français Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space (TAS).

Ainsi, l'industrie française perd devant l'israélienne et les raisons ne seraient pas économiques, selon certains observateurs. Les deux groupes français, Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space (TAS) n'ont donc pas été choisis par le Maroc pour lui fournir ce matériel. Le journal français qui s'appuie sur des sources concordantes, indique que le royaume chérifien n'avait même pas voulu recevoir la Direction générale de l'armement (DGA) qui souhaitait alors pousser les offres des groupes français.

Le Maroc a choisi Israël pour des considérations politiques

Ce choix répond donc à des considérations politiques et confirme le froid qui s'est installé entre les deux pays. Il faut dire que les derniers rebondissements qui ont fait que le froid entre le Royaume de Mohammed VI et la France se dissipe peu à peu, ne change rien à cette transaction. Toutefois, dans la conjoncture actuelle, les observateurs s'interrogent sur la continuité de la coopération militaire entre le Maroc et Israël alors que la rue dans le royaume bouillonne et les Marocains sont de plus en plus nombreux à dénoncer la normalisation des relations avec Israël.

Le Maroc tourne donc le dos à la France qui lui a livré ses deux premiers satellites, l'un en 2017 et l'autre en 2018. Mohammed VI confirme également sa politique de rapprochement tous azimuts avec Israël et tourne le dos à son peuple qui ne cesse de manifester contre la normalisation avec Tel Aviv et en faveur de la Palestine.

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