Neuf années se sont écoulées depuis la disparition mystérieuse de Mohamed Arir, un retraité algérien de 68 ans, à Montpellier, dans le sud de la France. L’homme a laissé derrière lui ses deux filles, Sarah et Samia, et beaucoup de questions sans réponses.
Selon le média régional Midi Libre, en août 2015, Mohamed Arir quitte son modeste appartement, confiant son passeport et ses clés à son voisin épicier, prétextant un voyage à Marseille. C'était la dernière fois qu'il était vu en vie. Déjà affecté par des troubles de la mémoire, sa disparition soudaine et inexpliquée a plongé ses proches dans l'angoisse et l'incompréhension.
Originaire d'Algérie, Mohamed Arir avait émigré en France en 1969. Il y a travaillé comme maçon jusqu'à sa retraite. La soixantaine venue, la santé de l'Algérien s'est détériorée, avec un mini-accident vasculaire cérébral (AVC) et des pertes de mémoire de plus en plus fréquentes. Malgré ces difficultés, il conservait une certaine autonomie, suivant ses habitudes et routines quotidiennes.
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Le 2 août 2015, Mohamed Arir disparait dans le néant. Sa fille Samia se remémore l'inquiétude grandissante qui s'est emparée d'elle : "Deux jours sans le voir, c'était inhabituel. Le troisième jour, je suis allée chez lui. Il n'y avait personne. "L'épicier du coin a confirmé qu'il avait laissé ses clés et son passeport, affirmant se rendre à Marseille. Mais aucune trace de lui n'a été détectée, ni dans la cité phocéenne, ni dans son propre appartement", témoigne-t-elle.
La mystérieuse disparition du retraité algérien hante ses deux filles
Inquiètes, Sarah et Samia signalent la disparition de leur père à la police. En vain, aucune piste concrète n'émerge. Elles gardent son appartement pendant un an et demi, nourrissant l'espoir d'un retour improbable. Le commissariat de Marseille n'a enregistré aucun signe de vie de sa part.
Neuf années après la mystérieuse disparition de cet Algérien, les deux sœurs expriment une résignation teintée de tristesse. "Au début, on a placardé des affiches, on est même allé en Algérie voir son frère qui lui ressemble, mais sans résultat", confie Sarah. L'espoir de le retrouver vivant s'amenuise avec le temps, laissant place à un besoin de comprendre. "Est-il décédé ? A-t-il perdu la mémoire et refait sa vie ailleurs ?" s'interroge-t-elle.
Le mystère de la disparition du retraité algérien Mohamed Arir hante toujours ses deux filles. Neuf longues années d'incertitude et de questions sans réponses, qui pèsent lourd sur leur vie. Un appel à la solidarité et à l'information est lancé, dans l'espoir de lever le voile sur ce destin tragique et d'apaiser la douleur de ses filles.
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