Rien ne va plus à la JS Kabylie où les démissions et les limogeages se succèdent sans que les choses ne connaissent des changements positifs. Pire encore, la situation se complique davantage pour un club qui n'a gagné aucun de ses six derniers matchs, soit depuis la nomination de Azzedine Aït Djoudi comme entraîneur, en remplacement du Portugais Rui Almeida. Le président du club, Achour Cheloul, de plus en plus contesté, a raison de s'inquiéter pour son poste.
En effet, le club le plus titré d'Algérie risque de connaître la même mésaventure que celle subie durant la saison dernière quand il était sérieusement menacé de relégation. Comment peut-il en être autrement quand on voit la gestion approximative de ce patrimoine populaire. D'ailleurs, c'est ce qui fait que les supporters sont de plus en plus nombreux à réclamer le départ de Achour Cheloul et à demander à Mobilis, le propriétaire du club, à agir dans ce sens.
En fait, c'est le troisième entraîneur que la JS Kabylie consomme cette saison, après Youcef Bouzidi et Rui Almeida. A cette grosse instabilité au niveau de la barre technique du club, il faut rappeler la démission de Djamel Menad, ancien directeur sportif et le limogeage, il n'y a pas longtemps, du manager général, Brahim Zafour.
L'instabilité menace la JS Kabylie
C'est probablement toute cette instabilité qui place le club kabyle au 11e rang du classement de la Ligue 1. Si le danger est encore loin, il peut s'approcher très vite de la JSK si ses dirigeants à tous les niveaux ne prennent pas les choses en main de façon sérieuse et résolue.
Que fera le président Achour Cheloul maintenant que Azzedine Aït Djoudi n'est plus coach de la JS Kabylie ? Se sachant sur un siège éjectable, il va devoir agir vite s'il ne veut pas que les slogans des tribunes du stade du premier novembre ne se transforment en chants anti-Cheloul.
Il est aujourd'hui très contesté par les supporters et les dirigeants de Mobilis, étrangement silencieux depuis la prise de la majorité de la SSPA/JSK, le voient tous les jours sur les réseaux sociaux et dans les médias. Va-t-il tenir jusqu'à la fin de saison ?
