Le Tribunal correctionnel de Nantes (Loire Atlantique) a examiné le dossier d'un jeune Algérien accusé de plusieurs cambriolages dans la région. Le jeune homme a été purgé une peine pour différents délits, mais il a encore été interpellé pour au moins deux nouveaux cambriolages commis dans des maisons de la ville de Nantes, l'un en novembre 2022 et l'autre en janvier 2023, selon un article du journal Ouest-France.
En effet, le procès du jeune Algérien de 19 ans s'est déroulé dans des conditions particulières. Il a comparu en visioconférence, en direct de la prison de Grasse, située dans les Alpes Maritimes, à environ 20 kms au nord de la ville côtière de Cannes. S'exprimant en arabe algérien, son interprète avait de la peine à comprendre ce qu'il disait.
En fait, dans cette affaire, le jeune homme dont le nom n'a pas été révélée par le média en question, est accusé de s'être introduit dans une habitation où il a volé divers biens. Selon les chefs d'accusation, il aurait fait cela à deux reprises. Les résidents à chaque fois qu'ils rentrent chez eux, ils trouvent leur porte donnant sur le salon cassée et leurs biens volés. Et à deux reprises, l'enquête de la police révèle que l'ADN du jeune prévenu était présent sur les lieux.
Le jeune Algérien nie les faits qui lui sont reprochés
Mais l'Algérien a nié les faits qui lui sont reprochés dès le début de cette affaire examinée au moment où il se trouvait déjà en prison pour purger une peine de 3 ans de prison pour refus d'obtempérer, délit de fuite et cambriolage. Donc, cette histoire des deux cambriolages est censé avoir lieu avant son arrestation et sa condamnation. "Ce n'est pas moi. Enfin, je ne sais plus. A l'époque, je dormais à la rue et prenais des médicaments", s'est-il défendu à la barre.
Selon ses déclarations faites devant le tribunal correctionnel de Nantes, le jeune Algérien affirme que ces deux cambriolages ont eu lieu alors qu'il était mineur, mais ses accusateurs ne croient pas cette version et prennent l'accusé pour une personne adulte, y compris en 2022. "Les explications de monsieur sont fluctuantes, pourtant, sa participation aux vols ne fait aucun doute", affirme le procureur qui requiert 8 mois de prison ferme et une interdiction du territoire français pendant 10 ans.
Semblant fatigué de la vie qu'il menait jusque là en France, le jeune Algérien crie à celui qui veut l'entendre qu'il veut rentrer en Algérie. "J'en ai marre de la prison, je veux juste qu'on me renvoie dans mon pays", martèle-t-il devant le juge. Faisant l'objet d'une Obligation de quitter le territoire français depuis fin 2022, le jeune homme a été condamnée à 8 mois de prison avec sursis et une interdiction du territoire pendant 5 ans.
