Le corps d'Amiti Belkacem, un ressortissant algérien, repose à la morgue de l'hôpital André Mignot du Chesnay, en France, depuis plusieurs jours. Malgré les tentatives d'entrer en contact avec sa famille ou ses proches, aucune disposition n'a encore été prise pour récupérer la dépouille.
La situation suscite une vive émotion et une mobilisation importante au sein de la communauté algérienne locale, indique El Watan. Le ressortissant algérien, Amiti Belkacem est décédé à l'hôpital André Mignot depuis quelques jours. Depuis lors, son corps est conservé à la morgue de l'établissement en attendant qu'un membre de sa famille vienne le récupérer. Cependant, aucune demande n'a été formulée auprès de l'administration de l'hôpital pour le rapatriement de la dépouille.
Face à cette situation, plusieurs associations algériennes de la région se sont mobilisées. Elles ont lancé des appels sur les réseaux sociaux afin de tenter de retrouver la famille du défunt, en France ou en Algérie. Ces associations insistent sur l'urgence pour les proches d'Amiti Belkacem de se manifester auprès de l'hôpital afin d'entamer les démarches administratives nécessaires.
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Le corps de l'Algérien risque d'être incinéré
En effet, les démarches administratives liées au rapatriement d'un corps sont essentielles pour éviter des procédures légales contraignantes. En l'absence de réclamation de la famille, l'hôpital pourrait être contraint d'incinérer la dépouille, conformément à la règlementation en vigueur. Cette option, souvent perçue comme un dernier recours, est loin d'être souhaitée par de nombreuses familles, en particulier celles issues de confession musulmane.
Il convient de souligner que depuis 2023, l'État algérien prend en charge les frais de rapatriement des dépouilles mortelles des Algériens décédés à l'étranger. Cette mesure concerne les ressortissants algériens, résidents ou non, y compris ceux en situation irrégulière, décédés hors du territoire national. Elle couvre les frais de transport terrestre dans le pays de décès, le transport aérien vers l'Algérie ainsi que les frais relatifs aux démarches préalables (toilette mortuaire, mise en cercueil, frais administratifs et taxes éventuels).