Abdellatif, ex-mari de la chanteuse algérienne Souad Massi, vient d’être condamné en appel à 11 ans de réclusion criminelle par la Cour d'assises d'appel du Var en France, l’homme est inculpé pour tentative d'infanticide survenue en 2017.
L’homme, âgé de 65 ans, avait été déjà condamné à quinze ans de prison ferme par la Cour d'assises des Bouches-du-Rhône en mars 2023. Après appel, sa peine a été réduite de 4 ans compte tenu de son état mental. L’ex-mari de Souad Massi a tenté de tuer leur deux filles et de se suicider.
Les faits se sont déroulés en mars 2017, alors que Souad Massi était en déplacement, elle a reçu un appel glaçant de son ex-conjoint, avec qui elle était en instance de divorce. Lors de cet appel, il lui a dit qu'elle allait « comprendre le sens du mot souffrir », une phrase lourde de menaces qui a immédiatement inquiété la chanteuse algérienne.
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Tentative de suicide et d'infanticide
Ses craintes se sont avérées justifiées lorsqu'elle a alerté les secours. Les pompiers sont intervenus rapidement dans la résidence familiale située à Bouc-Bel-Air, entre Aix-en-Provence et Marseille. À leur arrivée, ils ont découvert Abdellatif Z. ainsi que leurs deux filles, alors âgées de 6 et 11 ans, inconscients. Selon les rapports d'enquête, l'homme avait administré des médicaments aux enfants, avant de les enfermer dans une pièce où il avait laissé s'échapper du gaz. Il avait également tenté de déclencher un incendie en dispersant 40 litres d'un liquide inflammable dans la maison, mais la tentative échoua lorsque la cigarette qu'il avait jetée n'a pas provoqué d'explosion.
En 2023, Abdellatif Z. a été jugé par la Cour d'assises des Bouches-du-Rhône, où il a été initialement condamné à 15 ans de réclusion criminelle. Le tribunal avait suivi les recommandations de l'avocate générale, qui avait requis une peine de 20 ans, prenant en compte la gravité des actes ainsi que le traumatisme subi par les victimes. Cependant, Abdellatif Z. a décidé de faire appel de cette décision, ce qui a conduit à un nouveau procès en 2024 devant la Cour d'assises d'appel du Var. Le deuxième procès a fourni un nouvel éclairage sur l'état mental de l'accusé au moment des faits, ce qui a conduit à une révision de sa peine.