Algérie : Des députés du Parlement européen appellent à libérer Khaled Drareni

Algérie : Des députés du Parlement européen appellent à libérer Khaled Drareni

Le journaliste algérien Khaled Drareni bénéficie d'un grand élan de solidarité. Cette fois-ci c'est au tour des députés du Parlement européen d’appeler le Haut représentant de la Commission européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, à intervenir auprès des autorités algériennes en vue de libérer le journaliste, détenu depuis le 29 mars dernier.

Ils sont sept députés européens, à savoir Hannah Neumann (Allemagne), Maria Arena (Belgique), Tinek Strik (Hollande), Heidi Hautala (Finlande) ainsi que Raphaël Glucksmann, Bernard Guetta et Salima Yenbou (France) à se soucier de «la situation des médias en Algérie et plus particulièrement du cas du journaliste professionnel Khaled Drareni».

Dans leur courrier adressé à Josep Borrell, ils disent s'en remettre à ce dernier « pour interpeller le gouvernement algérien sur ses obligations internationales et constitutionnelles en matière de respect de la liberté de la presse. Et afin de cesser la répression contre la liberté d’expression et mettre fin aux persécutions arbitraires ».

Les députés ont aussi mis l'accent sur l'incarcération illégitime de Drareni, rappelant, pourtant, que le droit algérien « ne punit plus le délit de presse ». Ils reprochent ainsi aux autorités algériennes d’avoir « criminalisé » le travail de journaliste.

La justice algérienne refuse de libérer Khaled Drareni

Vendredi, le journal américain The Washington Post avait, aussi, appelé à libérer Khaled Drareni dans une de ses pages entièrement consacrée au journaliste. « Reporters sans frontières (RSF) appelle les autorités algériennes à relâcher Khaled et à cesser la censure imposée aux journalistes », écrit le média qui illustre avec une photo de Khaled Drareni.

Début mai, des ONG et des journalistes du monde entier avaient initié une action pour amener les autorités algériennes à libérer le correspondant de RSF en Algérie.

Néanmoins, malgré toutes ces actions, la justice algérienne refuse toujours d'accorder ne serait-ce que la liberté provisoire au journaliste. Ce dernier est accusé « d’incitation à un attroupement non armé et d’atteinte à l’intégrité du territoire national ». Cependant, sa défense ne compte pas lâcher prise. Elle avait annoncé l’introduction d’une nouvelle demande de libération provisoire.

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