Cannes : La propriété d'une princesse saoudienne squattée par des sans-papiers algériens

Police Française

Cinq sans-papiers algériens ont squatté la propriété privée d’une princesse saoudienne à Cannes, en France. Le tribunal correctionnel de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, a condamné les mis en cause à trois mois de prison avec sursis chacun pour violation de domicile, indique le média français Ouest-France.

Selon la même source, les cinq individus sont entrés par effraction le 20 juin dans cette résidence privée appartenant à une membre de la famille royale saoudienne. A l'issue de leur procès, les accusés, établis illégalement en France, ont écopé chacun de trois mois de prison avec sursis pour "violation de domicile".

D'après le média français, les Algériens inculpés ont rallié récemment la France via l’Espagne. Alors qu’ils étaient à la recherche d’un endroit où passer la nuit, ils ont repéré la maison inoccupée. Ils se sont introduits à l’intérieur en brisant un volet en bois. Lors de sa visite hebdomadaire, le gardien des lieux a découvert les cinq intrus et a averti la police.

Les sans-papiers algériens pensaient que la maison était à l’abandon

Lors de leur audition, les sans-papiers algériens ont affirmé qu'ils pensaient que la maison était à l’abandon. Devant les magistrats, les prévenus ont reconnu la violation de domicile mais ont nié avoir dégradé les lieux. Ils ont soutenu que la maison était déjà dans un état anarchique avant leur arrivée, assurant qu'« il y avait toutes sortes d’objets entreposés en désordre ». Ce qui leur aurait fait croire que la résidence était abandonnée.

La défense a aussi soutenu que les sans-papiers algériens avaient « découvert un endroit avec un jardin négligé, un arbre abattu qui trône au beau milieu, ainsi que deux tapis souillés par la végétation sauvage ». Tout indiquait que l’endroit n’était pas habité, selon l'avocat. Dans sa plaidoirie, ce dernier argue que les mis en cause « n’avaient pas l’intention de voler ». Le tribunal correctionnel de Grasse n'a finalement retenu que le chef d'accusation de "violation de domicile" contre les accusés.

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