L'ONU demande à l'Algérie de libérer les détenus d'opinion

ONU-Hirak

La situation des droits de l'Homme en Algérie reste toujours préoccupante. Les libertés individuelles et collectives sont bafouées. Plusieurs détenus d'opinion sont toujours en prison, et cela malgré les mesures d'apaisement annoncées par Abdelmadjid Tebboune. Ce constat a fait réagir l'ONU. En effet, le conseil des droits de l’Homme de l’ONU a demandé officiellement, vendredi  26 février, à l’Algérie de libérer immédiatement les détenus du Hirak dans un communiqué rendu public.

Ainsi, la haut-commissaire aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a « invité instamment le gouvernement de l’Algérie à poursuivre sur la voie du dialogue et à libérer immédiatement toutes les personnes détenues pour avoir participé pacifiquement aux manifestations ».

Mme Bachelet s'est félicitée devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU de la libération de 35 détenus du Hirak sur un total de 90 détenus qui devaient être libérés au plus tard samedi dernier. Elle a déclaré : « Je me félicite de la libération de plus de 35 personnes actives dans le mouvement Hirak ». Elle a ajouté qu'« il ne fait aucun doute que des élections démocratiques justes et authentiques sont essentielles pour garantir l’autorité légitime des gouvernements et la confiance du public ».

Situation inquiétante des droits de l'Homme en Algérie

Cet appel de l'ONU intervient dans une conjoncture marquée par la poursuite des arrestations à l'encontre des activistes. Des arrestations qui remettent en cause les mesures d'apaisement annoncées par Abdelmadjid Tebboune le 18 février dernier. Des mesures qui s'avèrent conjoncturelles étant donné que les libertés ne sont toujours pas garanties.

En effet, la capitale ainsi que plusieurs villes restent quadrillées les vendredis. Des marches ont été empêchées. Des centaines de citoyens ont été arrêtés. Les chaînes de télévision et les médias publics restent fermés à l'opposition et usent toujours de la diffamation et de la manipulation de l'information. Plusieurs médias, à l'instar d'Observ'Algerie, sont toujours bloqués en Algérie.

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