Algérie : La liberté provisoire refusée au journaliste Khaled Drareni

Le journaliste Khaled Drareni avec le tribunal de Sidi M'hamed en arrière plan

Le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed a rejeté la demande de libération provisoire du journaliste Khaled Drareni. C'est ce qu'a rapporté son site Casbah Tribune, mercredi 6 mai. Selon la même source, citant le collectif des avocats du journaliste, une autre demande sera introduite ce jeudi 7 mai.

Ainsi, la demande de remise en liberté du journaliste Khaled Drareni, déposée le 30 avril, n'a finalement pas abouti. Une semaine après son introduction, elle a accusé un refus du tribunal de Sidi M'hamed. Pourtant, le collectif de la défense avait grand espoir de voir cette requête aboutir. Il estime que son client offrait toutes les garanties pour se présenter devant le tribunal le jour du procès. Les avocats rappellent, en outre, que l'interpellation et l'emprisonnement du journaliste sont une mesure arbitraire. Cela d'autant qu’il a été arrêté alors qu'il exerçait son métier de journaliste.

Une autre demande sera déposée ce jeudi 7 mai

Convaincu du bien-fondé de sa cause, la défense du journaliste ne compte pas lâcher prise. Elle annonce, en effet, l’introduction d'une autre demande de libération provisoire ce jeudi 7 mai.

Pour rappel, le même collectif est monté au créneau, samedi, pour répondre au chef de l'Etat. « Khaled Drareni n’est pas poursuivi pour espionnage », a-t-il martelé en réponse à Abdelmadjid Tebboune. Celui-ci avait évoqué, vendredi, le cas de trois à quatre journalistes emprisonnés qu’il accuse d’être « à la solde de journaux étrangers ». L’un d’eux, avait-il soutenu, « a été interrogé avant de se rendre à une ambassade pour faire le point sur la situation ».

Notons que plusieurs ONG de défense des droits de l'homme, dont Amnesty International, ont exhorté les autorités algériennes à libérer le journaliste. Ces organisations appellent aussi à mettre fin au "harcèlement ciblé des médias indépendants".

Pour rappel, Khaled Drareni est placé depuis le 29 mars dernier en détention préventive, au centre pénitentiaire de Koléa. Il est accusé « d’incitation à un attroupement non armé et d’atteinte à l’intégrité du territoire national ».

Lire aussi : Des journalistes du monde entier appellent à libérer Khaled Drareni

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