France : Une marche blanche après le meurtre d’un lycéen algérien de 18 ans

Une marche blanche

Une marche blanche sera organisée par les amis et la famille d’un lycéen algérien tué dimanche 9 août, près de Nantes, dans l’ouest de la France. La marche aura lieu dimanche 16 août, à 14 heures, à Saint-Sébastien-sur-Loire, au départ de la place de l’Église. Elle est initiée en hommage au jeune lycéen Nadir Marouf, 18 ans, qui avait été retrouvé mort, ligoté, à Saint-Sébastien-sur-Loire, rapporte Ouest France.

Selon la même source, le jeune Algérien, Nadir Marouf, a été retrouvé dimanche 9 août, mort dans un appartement de la rue du Languedoc, à Saint-Sébastien-sur-Loire. Il était ligoté.

Le procureur de la République adjoint Olivier Bonhomme a confirmé, mardi, que l’asphyxie était bien la cause de la mort. Une enquête a été ouverte pour meurtre et a été confiée à l’antenne de la police judiciaire de Nantes.

 « Cela reste très mystérieux, nous n'avons pas d'élément de compréhension, pas de mobile, pas de personne suspectée (…) On ne sait pas comment il a été asphyxié. Par strangulation, par étouffement, avec un oreiller… Des investigations médico-légales sont en cours pour le déterminer », explique Olivier Bonhomme.

L’enquête se poursuit et se concentre sur l’entourage de la victime. Les tests ADN seront effectués sur le ruban adhésif qui aurait été utilisé pour attacher les chevilles et les poignets du jeune lycéen. Le procureur de la République adjoint précise que, pour le moment, « il n’y a pas de piste ». La famille et les amis doivent encore être entendus par les enquêteurs.

Un crime mystérieux

La mort du jeune homme, né à Oran, en Algérie, en 2002, suscite beaucoup d'interrogations. Le jeune Nadir Marouf a été découvert mort dimanche, dans l’appartement où il vivait avec ses parents, en vacances au moment des faits.

Il a été retrouvé allongé sur le lit, bâillonné, les pieds et les mains liés avec du ruban adhésif. La porte d’entrée n’avait pas été fracturée et l’appartement a été fouillé sans être cambriolé. La victime était scolarisée au lycée d’enseignement général et technologique Livet, rue Dufour à Nantes.

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