Un Algérien a été condamné par la justice maltaise pour avoir proféré des menaces de mort et de viol contre Mila, l'adolescente française qui avait ouvertement critiqué l’islam sur les réseaux sociaux. L'Algérien fait partie de ceux qui se sont acharnés sur la jeune fille, indique, jeudi 1er octobre, le média français 20 minutes.
Selon la même source, l’affaire a poursuivi la jeune fille jusqu'à Malte, où elle était en séjour linguistique. Durant son voyage, elle a reçu des menaces de mort et de viol de la part d’un ressortissant algérien qui se trouvait dans ce pays. L'affaire a été portée devant la justice maltaise et l'Algérien, qui a reconnu les faits, a été condamné à un an de prison avec sursis.
Mila prise pour cible
Il faut rappeler que la jeune adolescente a essuyée une vague de menaces en tous genres. Un autre individu impliqué dans la campagne de cyberharcèlement visant la jeune fille a été déjà condamné. Il s'agit d'un jeune de 23 ans condamné à trois ans de prison, dont 18 mois ferme, par le tribunal correctionnel d’Auch, dans le Gers. D’autres personnes ont été mises en examen pour des menaces ou pour avoir diffusé les coordonnées de la jeune fille.
La vidéo de Mila avait déclenché un déferlement de haine tel que l’adolescente s'est retrouvée dans l‘obligation de quitter son lycée. Parallèlement, elle a reçu de nombreux soutiens, dont celui du président français Emmanuel Macron qui avait réaffirmé son « droit au blasphème » et à « critiquer les religions ».
Pour rappel, « l'affaire Mila » est une affaire médiatique et judiciaire française qui a débuté le 18 janvier 2020, lorsque l'adolescente, âgée 16 ans, a critiqué l’islam de manière virulente sur Instagram. Elle venait de refuser les avances d'un internaute, qui l’avait accusée de racisme et proféré des insultes homophobes à son égard.
Alors que la vidéo dans laquelle elle a critiqué l’islam est devenue virale sur les réseaux sociaux, Mila, ouvertement homosexuelle, a très vite fait l’objet de nombreux messages homophobes, misogynes auxquels se sont ajoutés les appels au viol et au meurtre. Un acharnement qui l’a obligée à s’isoler chez elle pendant plusieurs semaines.
Lire aussi : France : Un sans-papiers algérien condamné pour violences sur sa compagne enceinte
